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Some kind of unreal music

~ Laissez-moi espérer que tous les artistes talentueux ne sont pas morts…

Some kind of unreal music

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Sélection de l’automne #1 : VKNG – Illumination et Hein Cooper

11 mercredi Nov 2015

Posted by storiadimedioevo in Edito chez les Ladies, On s'fait une galette ?

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critique, edito, Hein Cooper, Ladies Room, VKNG

Pour  célébrer l’automne, la rédaction de Ladies Room m’a donné à chroniquer quatre albums sortis au mois d’octobre – vous voyez comme je suis à la page en ce moment, nous sommes aujourd’hui mercredi 11 novembre. Et comme quatre albums, ça fait beaucoup pour un article, j’ai décidé de partager la chronique en deux. Aujourd’hui, nous allons donc chroniquer deux albums sortis sur le label Naïve le 2 octobre 2015 : Illumination  de VKNG et l’EP éponyme de Hein Cooper.

Hein Cooper – Hein Cooper

hein1La maison de disque dit : Hein Cooper est un auteur-compositeur australien originaire de Milton (New South Wales). Découvert par le manager de Half Moon Run, alors qu’il jouait dans un petit bar de Sydney, ce dernier l’invita à Montréal pour qu’il puisse écrire, enregistrer une démo et… signer un contrat avec les Disques Indica.

En octobre 2014, de retour à Montréal après un séjour en Australie où il put parfaire son identité musicale, il enregistra son premier EP réalisé par Marcus Paquin (Arcade Fire, The National, Local Natives).

Le changement, la transformation et l’évasion sont les thèmes principaux de l’EP et son fortement reflétés dans la chanson-titre The Art of Escape que Hein décrit comme un appel à toutes les merveilleuses âmes itinérantes qu’il a croisées dans sa vie, mais aussi à quiconque se sentant seul face à son rêve le plus cher.

Mon humble avis : Cet EP est curieux, tant il réunit toutes les influences musicales qui me nourrissent depuis un an ou deux à l’écoute de ma radio préférée. Il s’ouvre donc sur The Art of Escape, une chanson folk, douce, puissante et onirique à la fois. Sur The Real, d’une part, on entend parfaitement l’influence Arcade Fire dans la production. Et d’autre part, la réaction du Mari a été celle-ci : C’est le son qu’on attend de U2, certes un peu gonflé, mais c’est exactement ça. Luna Sky et Eyelids  reprend la recette initiale de la chanson onirique. Personnellement, j’ai trouvé que l’ajout du remix de The Art of Escape tenait plus du remplissage énervant qu’autre chose.

Bref, Hein Cooper est un EP de folkeux qui se soigne en allant chercher dans une production couillue un son qu’il espère être dopé. Les chansons folk sont vraiment charmantes, les chansons un petit peu plus « produites » donnent l’espoir de sons un peu plus « commerciaux », mais pourraient nuire au noyau créatif de départ. Quoi qu’il en soit, cet EP est une très bonne introduction à un univers qui ne peut qu’être apprécié des amateurs d’indie et des folkeux. Et la réaction finale du Mari : Tu sens qu’il n’a pas inventé l’eau chaude.

VKNG – Illumination

Pochette-album-nuit-VKNG-HD300dpiLa maison de disque dit : VKNG est une groupe de pop music fondé en 2013 par deux musiciens reconnus, deux amis d’enfance passionnés par toutes les musiques.

Maxime Delpierre, guitariste et producteur que l’on a pu entendre en tant que leader dans Limousine ou Viva anD The Diva, ainsi qu’aux côtés de Joakim, Rachid Taha, Chocolate Genius, Rodolphe Burger, Oxmo Puccino, Damon Albarn ou Mick Jones (The Clash). Il a récemment réalisé les albums de Jeanne Added, Flip Grater au Alice Lewis.

Thomas de Pourquery est connu en tant que chanteur, saxophoniste, compositeur et comme une figure majeure du jazz européen, lauréat en 2014 d’une Victoire de la Musique catégorie Album Jazz de l’année. Il a aussi collaboré récemment avec des artistes d’horizons très différents, du groupe Metronomy à Oxmo Puccino, il est également depuis quelques années un chanteur demandé (duos avec Rachid Taha, Philippe Katerine, Babx, John Greaves…)

Il y a dans la pop de VKNG autant le grand large des Flaming Lips ou LCD Soundsystem que cette West Coast du bout du monde, cette américaine des années 1970, gorgée de soul (le Marvin Gaye de « I Want You »), d’amour et de soleil.

Comme deux adolescents, VKNG en visites les vestiges et les fantômes, jouant et se jouant des clichés FM, pour créer une freaky soul disco unique en son genre parlant d’amour sous toutes ses formes, de la plus douce à la plus convulsive.

Mon humble avis : Déjà, je n’aurais pas dû lire la présentation de presse avant de lancer le CD dans le lecteur, ça a déjà biaisé mon jugement. Je sais que c’est très vendeur de mettre en avant le CV un peu classe d’un artiste qui a un peu de bouteille et qui fait un projet de son côté.  Mais je n’aime pas qu’on émette une suggestion d’écoute de la sorte, d’autant que l’effet final ne correspond pas du tout.

Passons maintenant à l’écoute. Dès l’entame de llumination, le Mari sort : 1984 ! Les claviers Yamaha ! Sors de ce corps, Simple Minds ! Je ne serai pas si catégorique à cet égard, mais pour des mecs qui voulaient faire un son très 1970’s, l’entame est quand même curieuse. Girls Don’t Cry fait appel à la collaboration d’Olivia Merilahti, du groupe The DO. Si le Mari persiste dans une lecture new wave, je trouve que ce morceau est au contraire bien plus efficace et plus sensuel et correspond davantage à ce que la maison de disques a voulu en dire. Le son y est un petit peu plus boosté, plus rock et écoutable en 2015. Cette sensation persiste avec l’écoute de Killing in the Name of God, qui me rappelle une version électro et sous stéroïdes d’une chanson lambda du groupe Kings of Leon.

First Pop est un morceau plus évanescent, assez glam. A ce moment de l’album, cette pause est plutôt bienvenue, comme une vague de fraîcheur après un son très boosté. S’en suit un morceau très funk, Mary, très réussi en termes d’ambiances et de production, au point que je marque le swing dès les premières mesures. Don’t Stop est la première (la seule j’espère à ce moment d’écoute) à m’agacer avec ce clavier en morse qui pollue un peu l’ambiance de la chanson et qui me file un mal de crâne. Réaction du Mari : C’est là où tu vois que M83 a eu du succès…

We Are The Ocean commence avec une valse Metronomy-compatible en termes de sonorités. Et puis ce moment « paf le chien » qui arrive autour des cinquante secondes du titre… Bref, un morceau très surprenant dans sa structure, comme dirait Norbert Tarayre : J’ai les fesses qui font bravo. More est un morceau au contraire très basique dans sa structure, où on retrouve les automatismes new wave que l’on craignait au début de l’album. Là encore, on dirait qu’il y a eu une volonté de faire une pause « émotionnelle » après des morceaux très prenants… The Price, un morceau de plus de sept minutes, conclut donc cet album sur une note très planante, comme pour marquer la fin de la récré. Le Mari, quand je lui ai dit la durée du morceau, a ajouté : De toutes façons, tous les grands albums new wave ont un morceau final qui fait à peu près sept minutes. Et en fait, surprise ! C’est un ghost track  acoustique très frais…

Illumination est un album à l’écoute linéaire très cohérente, malgré un mélange d’univers finalement très divers : on passe de la new wave au funk, de l’électro au rock boosté. Définitivement, je n’ai pas la même grille d’écoute que la maison de disques, et, à vrai dire, tant mieux. J’avais des appréhensions à écouter ce disque, j’en ressors ravie et le Mari aussi.

Rendez-vous dans un prochain numéro avec les critiques des albums de Noiserv et de Jack Savoretti.

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Some kind of unreal music #37 : Revue du printemps

09 dimanche Mar 2014

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Coldplay, edito, Fauve, Ladies Room

Cette année, nous avons un peu de chance : le printemps est en avance de quelques jours. C’est l’occasion de faire Carnaval sous un temps plus clément que ceux faits l’an dernier, mais aussi, comme aujourd’hui, de prendre des verres en terrasse ou de se poser dans un parc (surtout qu’aujourd’hui 9 mars 2014, il faisait 20°C à Paris). Evidemment, la musique va en conséquence. Des nouveautés, de projets qui murissent, bref, le printemps est là pour que les pousses éclosent. Voici donc mon petit choix.

En écoute : Fauve – Vieux frères, part 1

fauve1-590x331Je peux vous le dire, et je pense que vous le savez maintenant, que je dois être la seule personne âgée de plus de 15 ans qui s’intéresse à la musique de ce collectif sans pour autant porter un juger un jugement de valeur, tout ça parce qu’ils ont l’air un peu jeunes et qu’ils abordent des sujets de sales emos. Par conséquent, j’étais plutôt impatiente de la sortie de ce premier LP, pour voir s’ils arrivent à tenir tout un album sans tomber dans la caricature…

Force est de constater que ce n’est pas parce qu’ils ont un succès relatif qu’ils ont décidé un quelconque virage artistique pour plaire à un plus grand nombre. À la rage (Voyous) a été privilégié le  côté un peu blasé speed (Infirmière, Tunnel, Jeunesse Talking Blues), tout en passant par le crescendo dans les sentiments (De ceux). Les thématiques naviguent encore entre le désespoir amoureux, la force du collectif, la rage, la marginalisation… Alors oui, ça peut agacer la plupart des personnes, mais au moins, c’est un album cohérent, et qui, bizarrement, ne s’essouffle pas, contrairement à Blizzard où le collectif finissait par se caricaturer. Le côté négatif, c’est qu’on finit par se lasser devant une légère platitude dans le ton.

L’album qu’on attend : Coldplay – Ghost Stories

chris-martin-20060824-154779Attendu pour le 19 mai 2014, le nouvel album du groupe londonien suscite les convoitises et les interrogations après le choc Mylo Xyloto. Deux extraits sont déjà sortis à une semaine d’intervalle.

First I was o_O

… then I was ❤

… et c’est d’ailleurs ce deuxième extrait qui est diffusé actuellement à la radio. Et force est de constater que Magic fait son petit effet…

@ouifm je trouve que ce nouveau Coldplay est une superbe chanson pour faire l'amour… pas vous ?

— L'inénarrable (@MrLeNem) March 4, 2014

Bref, suivant Coldplay depuis A Rush of Blood to the Head (2003), et considérant que Coldplay est toujours Coldplay même depuis Viva la Vida (2008), je suis davantage sur les starting blocks que pour Mylo Xyloto après avoir écouté Every Teardrop is a Waterfall. Je regrette cependant, comme beaucoup de fans, que la trame rythmique ne soit plus acoustique (on reste quand même nostalgique d’une grosse batterie lente à la In my place), mais l’aspect éthéré et nostalgique du Coldplay des débuts respire encore, et c’est bien pour ça que je pense que le groupe a survécu à la production de Brian Eno.

En bref

Roger-Gicquel_scalewidth_300– Gérard Mortier, ancien directeur de l’Opéra de Paris et du Teatro Real de Madrid, vient de décéder à 70 ans.

– Des militants UMP reprennent Famille de Jean-Jacques Goldman en l’honneur de Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret candidat à sa propre succession.

– Metronomy, après The English Riviera (2011), sort ce lundi Love Letters. J’ai hâte !

La playlist du mois

DEVO – Jocko Homo

Sortir avec le Chevalier laisse des traces indélébiles… SORTEZ-MOI DE LÀ !

U2 – I still haven’t found what I’m looking for

Je suis rentrée mercredi, comme tous les ans, dans ma période d’introspection spirituelle annuelle. Depuis le temps, j’ai compris que ce n’était pas qu’une histoire de privations ou de retrait de la vie sociale, mais surtout pour prendre un temps pour soi et voir où va sa vie. Espérer un jour trouver ce que je recherche, c’est le principal espoir de ma foi.

N.E.R.D., Hypnotize U

Pharrell, arrête tes conneries, retire ton chapeau et ton politiquement correct de façade que tu revêts depuis ton mariage et refais-moi vibrer les ovaires, chéri !

Au mois prochain pour une revue de Pâques !

#35 : Bonne année 2014 !

06 lundi Jan 2014

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edito, Fauve, Foo Fighter, Hellfest, Justin Bieber, Ladies Room, Lana del Rey, One Direction, Rock en Seine

21904271-bonne-annee-2014-red-stampJ’espère que vous avez passé un bon réveillon et que vous avez eu une super playlist garantie sans Patrick Sébastien ni Gipsy Kings. En ce qui me concerne, mon réveillon sur ce plan a été au poil, avec une orga de ouf’ (merci les filles <3) et un DJ au top (merci le DJ, tu étais grave chouette <3). En tout cas, ça m’a mis assez de bonne humeur pour vous souhaiter le meilleur en 2014. Qu’elle soit prospère malgré les difficultés, et surtout musicalement au top.

Aujourd’hui, nous allons parler de ce que nous promet 2014 : ce qui va réellement se passer, ce qui risque de se passer et ce sur quoi il faut baver (ou pas). Je mène donc ma petite enquête dans les rumeurs des rédactions musicales pour décortiquer le plausible de l’utopie. Allez, c’est parti !

fauve1-590x331Ce qui va réellement se passer : Fauve, Vieux frères

Le premier album complet du groupe émotionnellement perturbé est donc prévu le 3 février 2014. Après avoir trusté les réseaux sociaux depuis 2011, puis lancé l’EP de 8 titres Blizzard en mai 2013, le collectif parisien, fort d’un succès certain qu’il en est devenu parodié, a décidé de se lancer dans l’aventure d’un disque que l’on espère construit, soit en total désaccord avec leur processus de création premier. Au regard de Voyou, qui a déjà été dévoilé cet automne 2013, le contenu des textes a l’air plus mature, même si on retrouve toujours la verve hystérique qui fait l’identité du groupe. Attendons donc la sortie de l’album pour voir réellement ce que le groupe vaut quand il est confronté aux exigences du marché.

Mais aussi : la putain d’affiche du Hellfest 2014

Le plus gros festival de métal d’Europe – qui attire ces dernières années entre 80.000 et 100.000 personnes, malgré les exhortations de certains chrétiens extrémistes à interdire ce festival pour cause de satanisme – a déjà lancé ses têtes d’affiche pour 2014, et le moins qu’on puisse dire, c’est que tous les amateurs en salivent déjà : Aerosmith, Iron Maiden, Deep Purple, Black Sabbath, Megadeth, Rob Zombie, Soundgarden, Deep Purple, Statu Quo, Slayer… Il y en aura pour tous les goûts. Même si le festival fait des concessions qui ont rogné sur le black et le death metal qui ont fait sa légende, c’est à ce prix qu’il devient rentable, et de surcroît « respectable ». J’avoue, j’ai presque envie de me taper un Paris-Nantes à la fin du mois de juin…

Photographer:  Nicole NodlandCe qui risque de se passer : Lana del Rey, Ultraviolence

L’information a tourné en boucle sur le net le 5 décembre dernier, au moment de l’avant-première de son court-métrage Tropico (ben oui, hein !) : bien qu’elle ait dit qu’elle arrêtait sa carrière musicale après Born to Die, la chanteuse maniérée a donc décidé finalement de faire un second album du nom d’Ultraviolence et qu’il sortira courant 2014. Sauf que, depuis, aucun son de cloche, aucun extrait… Bon. Si ça se trouve, on va se retrouver devant le fait accompli, comme le dernier Beyoncé qui est sorti sur iTunes sans que personne, pas même la presse, ait été prévenu.

Mais aussi : l’affiche de Rock en Seine 2014

Tout ce qu’on sait, c’est que le festival rock du 9-2 se déroulera du 23 au 25 août 2014. On sait aussi que le pass 3 jours subit les conséquences de l’inflation pour passer à 119 €. Même le pass de Noyel à 99 € n’est pas attirant, dans la mesure où il n’y a même pas l’ombre d’une rumeur ou d’un nonosse à ronger. Bref, allez vous faire foutre, les riches.

Dave+Grohl+2nuqgqvLe serpent de mer : l’éventuel nouvel album des Foo Fighters

Depuis janvier 2013 – donc depuis un an –, j’entends que Dave Grohl et sa clique sont en cours d’enregistrement pour un nouvel album du groupe depuis 2011. Sauf que l’ami Dave préfère produire/réaliser un documentaire sur un studio d’enregistrement et faire mumuse avec les Queens of the Stone Age sur Like Clockwork. T’es gentil, Davounet, mais si tu pouvais éviter de te disperser de la sorte pour écrire des putains de chansons, je pense que ça ferait plaisir à tout le monde.

Mais aussi : la retraite de Justin Bieber

Annoncé maintes fois durant les mois de novembre et décembre 2013, suite à la sortie de Believe (un documentaire à la gloire du boutonneux) et notamment le jour de Noël (mais LoL !), le retrait de la chanson de Justin Bieber, alors qu’il n’a même pas 20 ans, secoue d’effroi la planète. C’est pour cette raison que son porte-parole ne cesse de démentir depuis. En même temps, après une année 2013 marquée par toutes sortes de tartignolades (séparation d’avec sa copine parfaite, grillé en train de prendre de la drogue, de boire, d’insulter des paparazzi et des fans, de fréquenter des bordels brésiliens et panaméens…), ça ne lui ferait pas de mal de prendre une pause. Longue, la pause. Dans le même genre, One Direction fait une pause… de 3 mois. Donc oui, ils vont bien assurer au Stade de France… *et merde*

A bientôt pour de nouvelles aventures musicales et, d’ici là, portez-vous bien et profitez de la nouvelle année.

#32 : Le musée des horreurs

16 mercredi Oct 2013

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edito, Eve Angeli, Golimar, Horreur, Ladies Room, Paul McCartney

barabaraNous sommes déjà au 15 octobre 2013 et, dans quelques jours en théorie, une partie de la population célébrera Halloween quand l’autre partie (comme moi par exemple) n’en aura rien à foutre et se réjouira que le 1er novembre tombe un vendredi pour se faire un petit week-end prolongé bien sympa. En ce qui me concerne, ce sera pour écouter la liste des morts de l’année dans ma commune et faire un bisou à mémé au cimetière. Ambiance.

Toujours est-il que cette période tangente entre octobre et novembre, du fait d’un automne bien installé, l’ambiance générale est là la dépression, à la morosité et aux pensées morbides. C’est pour cette raison que je vais vous partager pour le coup des informations musicales assez dégueulasses pour ne pas que vous croyiez à une accalmie dans ce ciel tout gris.

Octobre, pire mois de la musique selon Mad’Moizelle

American-Horror-Story-e1350665360169En nous livrant deux news au détour d’un article, Mad’Moizelle vient de nous pourrir l’espoir de meilleurs jours musicaux en 2013. Et on me reprochera par la suite de n’écouter que de la musique de vieux…

La première info concerne Patrick Wilson. Mais qui est-ce ? C’est un auteur et producteur américain dont la spécialité est de faire chanter des inepties à des adolescentes niaises. Et vous connaissez sûrement l’une de ses œuvres les plus diaboliques qui vous ont fait regretter vos fins de semaine :

Shhhhhh… Ta gueule, ta gueule, ta gueule… Voilà.

Et donc, après avoir entraîné une autre demoiselle à chanter son délire de manger de la dinde à Thanksgiving (je vous jure que c’est vrai), le revoici en ayant en bonne grâce une dénommée Alison Gold qui nous chante Chinese Food. Soit une chanson sans sous-entendus cochons (ou sinon, je n’ose imaginer ce que Patrick W imagine quand il voit un bol de ramen…) avec un clip où la demoiselle rêve de se gaver dans un traiteur à Belleville. C’est son droit le plus strict.

Ce qui n’est plus possible, c’est de laisser un pervers tel que Patrick Wilson en liberté. Ce sera quoi, la prochaine fois ? Une petite greluche de 14 ans qui nous vante les mérites du falafel ?

La deuxième info concerne Ève Angeli. Après avoir fait du télé-crochet, après avoir fait les jours heureux du Hit Machine en étant brune, après être passée pour une conne dans diverses émissions de télé-réalité (La Ferme Célébrités, Mon mariage à Las Vegas…), après avoir posé nue, après avoir tenté un come back dans la chanson avec la reprise d’une chanson italienne qui n’a pas tenu trois mois en tant que musique de supermarché, la Sétoise à voix et look de cagole a décidé de combiné tous ses talents. Comment ? En chantant une chanson de base (Paroles niaises + musique pseudo-rock, coucou Hollysiz !) et en ayant le clip qui va avec : fond rose, t-shirt pseudo-rock, guitare Hello Kitty (pardon ?), racines apparentes et, attention, strip-tease !

Ève, je t’en supplie, arrête tout. Tout de suite. Je ne sais pas, va t’enfermer avec tes chiens, monte une association pour les enfants leucémiques, mais ce n’est plus possible.

Paul McCartney : le retour de la momie

paul zombieAutant il y a des retours qui font plaisir – David B., I missed you so ❤ –, autant certaines légendes du rock feraient mieux de s’abstenir si c’est pour refaire le même son qu’il y a 50 ans. Car contrairement à 20 Minutes, je ne trouve pas enthousiasmant qu’à 71 ans, le bassiste des Fab Four retrouve le mojo de sa jeunesse. En effet, on dirait qu’il n’a pas évolué depuis 1962 et, honnêtement, son nouveau son fait pitié. Ce n’est pas une critique sur Paul McCartney : j’adore les Beatles, j’adore les Wings, là n’est pas la question. Juste, coco, je te rappelle qu’il y a deux morts dans le merdier, ce n’est pas pour t’attribuer le constant revival dont les Beatles font l’objet. Je sais très bien que tu as très bien géré la suite de ta carrière sans jouer du Swinging London, alors ne nous fais pas le coup d’Alzheimer. J’en souhaiterais presque que Ringo sorte de sa réserve pour aller péter la gueule au malotru.

Playlist sanglante

Zombie-2Et pourquoi pas trois chansons de l’horreur pour terminer cet éditorial ?

Chiru, Golimar

Non seulement cette version indienne du mythique Thriller est à pisser de rire de ridicule pour les spectateurs occidentaux, mais Chiru l’a fait dans le cadre d’un très sérieux film de zombies Donga sorti en 1985. Preuve que, décidément, je ne comprendrai jamais rien au cinéma bollywoodien.

Le grand orchestre du Splendid, La salsa du démon

Estampillée chanson pour la débauche dans les soirées de nos parents (à l’instar de Gimme More de Britney S. pour certaines personnes de mon lectorat), ce morceau provoque des crises d’hystérie chez toute dame d’un certain âge déguisée en bonne sœur et l’hilarité de son mari qui s’est paré de ses plus beaux atours (bas résille, perruque de Liza Minelli, maquillage à la truelle avec supplément moustache…).

Mike Oldfield, Tubular Bells

La chanson qui servit de bande originale à L’exorciste (l’original de 1973 ^^) sert surtout désormais aux spectacles d’hypnotiseurs et aux magiciens. Il est vrai que cette ambiance un peu angoissante est de bon aloi pour créer une atmosphère mystérieuse dans une salle…

Au mois prochain, et d’ici là, ne regardez jamais la vidéo en sépia bleu d’une petite fille à côté d’un puits…

 

#31 : Rentrée mouvementée

20 vendredi Sep 2013

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Daft Punk, edito, Fauve, In The Valley Below, Ladies Room, Nirvana, Oüi FM, Portugal The Man

septembreSeptembre, ses marronniers tant dans la forêt que dans la presse : la rentrée des classes, le mercato dans les media, les nouveautés qui font bouger – ou pas ! – la radio et la télévision, les livres qui vont alimenter les discussions de dîners mondains et les albums qui vont tourner dans tous les lecteurs MP3… Et septembre 2013 n’échappe pas à la masse d’informations qui émanent du milieu culturel.

Je reprends pour un temps ma plume de chroniqueuse musicale pour étrenner les actualités musicales qui font ma rentrée. Même si je lis de moins en moins la presse musicale – bien que je sois abonnée à Rock & Folk –, ce n’est pas parce que mon statut FB a changé que j’ai le cerveau lavé de toute musique – et je vous dirais même, bien au contraire. Allez, c’est parti !

387805-campagne-2010-de-la-radio-rock-oui-fm-637x0-3Radio libre vs. Radio publique : nouveau round

Quand en 1981, François Mitterrand ouvre du temps d’antenne aux radios « pirates » en autorisant le CSA à leur donner des stations, beaucoup de radios privées que nous connaissons actuellement se sont engouffrées dans la brèche. Même si la première radio de France reste RTL, soit au départ une station d’état luxembourgeoise, les stations « privées » ont depuis 32 ans gagné de plus en plus de place dans le cœur des auditeurs. Malgré tout, le CSA reste réticent à ouvrir des stations pour certaines radios indépendantes, du fait d’un budget limité. Dans le même temps, les radios publiques, qui ne sont pas concernées par l’ouverture à la concurrence lancée par le CSA sur une station, s’accordent parfois des doublons de fréquences sur une aire géographique donnée. A titre d’exemple, je vois un doublon de fréquence de France Culture dans l’aire Dinan/St-Malo, alors qu’à mon avis, les auditeurs lui préfèrent largement France Bleu Armorique, qui ne bénéficie que d’une seule fréquence dans tout l’est de la Bretagne.

C’est dans cette logique que, début septembre, Arthur, propriétaire de Oüi FM, et Emmanuel Rials, directeur général d’antenne, annoncent la volonté de fusionner leur radio avec Le Mouv’, antenne un peu djeune de Radio France qui semble en perte de vitesse malgré un nombre de stations assez important en France. Arthur, dans sa logique de fusion, voulait récupérer les stations du Mouv’ pour que Oüi soit diffusé dans toute la France (sachant que Oüi n’est disponible à Marseille que sur la RNT alors que le Mouv’ y a deux stations, par exemple. Quand on sait la difficulté du développement de la RNT…).

S’en est alors suivi une bronca sur les réseaux sociaux, puis dans les media : même si Radio France est souvent décriée, l’idée d’une radio publique forte est encore très ancrée dans l’idée des Français (merde, on ne paie pas une redevance pour rien, quoi !). Et le fait qu’un investisseur privé, Arthur de surcroît, lorgne vers des intérêts audiovisuels publics, forcément, ça fait grincer des dents. Si bien que Joël Ronez, nouveau directeur du Mouv’, et Jean-Luc Hees, président de Radio France, ont quelque peu tancé Arthur sur le sujet, entre autres manifestations de mécontentement – la mienne notamment. Mais je me souviendrai surtout du cri de colère WTF d’Enora Malagré : Oüi FM est une radio en perte de vitesse. A une époque, il faut s’en rappeler, il y avait Kad et O… [NDLR : sachant que les stations d’écoute de Oüi se sont essentiellement centrées autour de Paris jusqu’à l’arrivée d’Arthur et que le nombre d’auditeurs progresse. Deuxième chose : la notoriété de Kad et O ne s’est pas faite sur Oüi, mais surtout quand ils se sont mis à collaborer avec Delarue. En gros, Enora, je t’aime beaucoup, je comprends que tu défendes les intérêts de la radio publique et surtout de Virgin, mais sur ce coup-là, TG. Oui, mon point de vue est partisan, en tant qu’auditrice de Oüi, mais faut pas pousser Mémé dans les orties.].

Au final, la fusion de Oüi et du Mouv’ semble être en dormition – en tout cas, cela fait moins parler –, mais Arthur a réussi à déterrer le vieux débat sur la diffusion des radios libres auprès du CSA. Que faire quand, justement, elles se développent, mais que leur développement dépend fortement du nombre de stations que le CSA daigne leur ouvrir ? C’est pour cette raison que, voyant les réactions hostiles qu’a provoqué la sortie très médiatique sur la fusion avec le Mouv’, Oüi a sorti une pétition pour faire pression sur le CSA et ainsi faire valoir une meilleure répartition des radios privées sur les fréquences françaises. Courage.

In+UteroIn Utero : déjà 20 ans

Le troisième album de Nirvana, très sombre mais très beau, est en effet sorti le 13 septembre 1993 au Royaume Uni. Après l’énorme succès de Nevermind (1991) et l’omniprésence de Kurt Cobain avec son épouse Courtney Love dans la presse people, cet album était attendu comme le Messie. Jugeant le son de Nevermind trop lisse, le groupe voulait revenir aux sonorités brutes de Bleach (1989). Enregistré en une semaine, en février 1993, dans des conditions proches du goulag selon le bassiste Krist Novoselic, le premier mixage par Steve Albini ne convient pas à Geffen Records qui trouve que les paroles sont inaudibles, que la voix est couverte par les effets de batterie… L’album est remixé en mai 1993 par Scott Litt pour certaines chansons et Andy Wallace, qui avait déjà mixé Nevermind, pour d’autres.

Au final, l’album est vendu sans I Hate Myself And I Wanna Die, estimée trop rapide et pouvant susciter des suicides chez les fans selon Cobain. Geffen Records décide dans un premier de ne tirer l’album qu’à 25.000 exemplaires et de ne le distribuer qu’en cassette et vinyle, alors que le CD en 1993 est déjà un support bien implanté. Tout cela pour adopter la stratégie marketing de Nevermind, qui doit son succès au bouche-à-oreille. Le disque est très bien accueilli par la critique, qui était quelque peu aux abois après un travail de sape opéré par le groupe pour vendre l’album. De cet album sont évidemment sortis Rape Me, Heart-Sharped Box et All Apologies, considérés aujourd’hui comme de vrais classiques rock.

In Utero est donc réédité pour ses 20 ans et sortira ce 23 septembre. Outre les morceaux de l’album de 1993, il sera notamment proposé avec des faces B, des démos et l’intégralité du concert Live and Loud enregistré par MTV à Seattle en décembre 1993. Bref, une belle occasion de redécouvrir cet album culte, bien moins populaire que Nevermind, mais qui peut être considéré comme une belle pièce d’archive du rock alternatif des années 1990.

Roger-Gicquel_scalewidth_300En bref

– Cecile Cassel, fille et sœur de, se met à la musique sous le nom d’HollySiz. C’est… surprenant. Ou (justement) pas.

– La programmation des TransMusicales 2013 vient de sortir et c’est ici.

– Arcade Fire est de retour avec Reflektor. Comme d’hab, les gars, ne comptez pas sur moi…

– Paul McCartney est sorti de sa retraite pour nous livrer New. Pour un titre qui, donc, sonne comme en 1967. Bref, pas new justement. Tout le monde ne peut pas avoir l’aura de David Bowie, bonhomme…

– Miley, mais Miley, qu’est-ce que c’est que ce clip ? Je veux bien que ce soit réalisé par Terry Richardson, mais tout de même… Va te soigner, et vite ! Parce que malgré ta voix autotunée, la chanson au final n’est pas pire qu’une autre…

90mmCe que j’écoute en ce moment

In The Valley Below, Peaches

Avec un seul EP à leur actif, Angela Gail et Jeffrey Jacob se sont fait une petite place dans la programmation très chargé de Rock en Seine 2013. L’occasion de découvrir ce duo folk assez intéressant.

Portugal The Man, Purple Yellow Red And Blue

Ce groupe de Portland – et non pas de Lisbonne ha ha – bénéficie d’une pub d’enfer sur Oüi depuis le printemps, mais leur single n’est diffusé que depuis le début du mois d’août. Je ne comprends donc que maintenant l’engouement de ma radio préférée pour le groupe.

Daft Punk, Lose Yourself to Dance

Le deuxième single de Random Access Memory, toujours avec Niles Rogers au riff et Pharell Williams, est un excellent morceau de funk comme à la belle époque. Mais sûrement pas un morceau des Daft Punk. Tant pis, ça passe quand même.

Fauve, Kané

Parce qu’il est beau comme une comète, j’l’ai dans la peau, j’l’ai dans la tête…

Et à bientôt pour de nouvelles aventures !

#29 : bilan de la saison 2012-2013

26 mercredi Juin 2013

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A-Ha, Cocoon, Daft Punk, edito, Ladies Room, Oüi FM, Simon & Garfunkel, Stevie Wonder, Twitter

bilanAvant la saison des vacances estivales – qui, au vu du printemps qui vient de se passer et de l’été qui se profile, ne seront pas sous le signe des grandes chaleurs –, j’aimerais dresser un bilan de ma vie musicale entre septembre 2012 et juin 2013. Comme d’habitude, elle fut riche de notes, d’énervements, de rencontres, d’émotions et de joies. Elle fut riche aussi des remarques que j’ai reçues de votre part, lectrices et lecteurs, qu’elles soient positives ou négatives.

Cette saison, j’ai véritablement appris que la musique ne se réduisait pas seulement à mes univers d’autiste péremptoire. Que ce soit par Twitter, mon orchestre, Oüi FM ou ma Siamoise, j’ai appris que je n’étais pas une tarée qui balançait des références inconnues du grand public en me disant que c’était ça, la vraie musique. En effet, cette année, j’ai fini par rencontrer des gens aussi tarés que moi, voire plus. Et ça, de toute ma vie, je pense que c’est la plus belle chose qu’il m’ait été donné de vivre.

640-morning#TeamMorningRock

Qu’aurait été cette saison musicale sans Oüi FM pour me réveiller tout les matins ? Qu’auraient été ces matins brumeux d’automne sans la malédiction de 6h47 (Ma-ma-ma-ma-d-ness !) ? Qu’auraient été mon suivi du Vendée Globe sans le soutien apporté à Jean-Pierre Dyck Dyck Dyck Dyck… ? Qu’auraient été mes matins d’hiver sans des banjos, des mecs qui crient de manière intempestive ou des claviers lascifs ? Qu’auraient été mes matins de printemps si un petit garçon de 3 ans ne me sommait pas d’écouter Daft Punk ? Bref, qu’auraient été mes matin sans Arnold, Caro, Clément, Anthony et Raphaël ?

Ce qui est formidable, c’est que ces fous furieux ne se sont pas contentés de nous faire des vannes en diffusant du gros son. Non. Ils nous ont fait nous rencontrer, nous, auditeurs, et intéragir entre nous. C’est ainsi que je passe désormais 25 minutes tous les matins à dire Bonjour sur Twitter. C’est ainsi aussi que j’ai découvert des personnalités barrées et que certains auditeurs en viennent à se rencontrer IRL, que ce soit à travers les petits dej’ au studio ou par d’autres biais. Bref, non seulement j’ai découvert en Oüi la radio qui me manquait depuis quelques années, mais surtout, ça m’a permis de décomplexer une partie de mon rapport à la musique. Pour cela, un grand merci aux fendues BettyO, chococatnurse, Delfinka07, Delf_E, Eclipse_Sabrina, Ilse_Live, malicia2003, MahudeL et PatriciaLUC1, ainsi qu’aux couillus Aurelien_8, ARMORsi, aZak87, Bouli__, Badounet, Dark_Peter91, eliott1103, GeneralEclectik, hellgrivois, MrLeNem, MoiMichael, peredhel2003, PROSPERFuN et Tovaritch_Piotr. Merci encore pour tout la #Team.

J’ai 30 ans et un ukulélé

Lilo-and-Stitch-Ukulele-SoloAprès le chant, le piano, la guitare, l’accordéon, le violoncelle en pizzicato, le tamborim, l’alfaïa, les cloches, l’abê, le minero, j’en passe et des meilleures, mes amis ont eu la bonne idée de m’offrir pour mon trentième anniversaire un ukulélé. Cette petite guitare hawaïenne à 4 cordes, et son cousin brésilien le cavaquinho, ne m’était pas inconnu. En effet, ma cousine ayant rapporté le sien à son retour de Tahiti le maîtrisait étant petite. Donc je me suis exercée jusqu’à ce que les cordes tombent en perdition. Ca me faisait donc plaisir, pour mes 30 ans, d’avoir une nouvelle corde (hi hi hi) à mon arc. C’est pour cette raison que je me suis faite très vite un set list à dégainer à chaque fois que je balade mon instrument. En voici les 5 principaux morceaux :

Cocoon, Chupee

Je dirais même #LaBase. Si le ukulélé est aujourd’hui aussi hype, c’est à cause de ce putain de morceau. C’est aussi le premier que j’ai su jouer la nuit de mon anniversaire, quand je suis rentrée chez moi et que j’ai accordé la bête. Heureusement, je ne suis pas encore au stade du crétin hipster qui me demande : Hey, tu sais jouer le truc de ukulélé de la pub, là ? Mais j’avoue, je redoute ce moment.

Simon & Garfunkel, The Boxer

Je partage deux passions musicales complètement assumées avec la Siamoise : Laurent Voulzy et Simon & Garfunkel. C’est pour cette raison que, pour inaugurer mon ukulélé en public, elle m’a emmenée au Parc de la Villette, bien blindax en ce dimanche après-midi d’avril, en emmenant sa guitare et son Song Book de Paul Simon. Cette chanson est venue comme une évidence, même si, sur le plan rythmique, elle n’est pas évidente à gérer.

A-Ha, Take on me

Alors là, je vous avoue, je ne sais pas, ça m’est venu un après-midi de désœuvrement où je gratouillais simplement. Et je me suis mise à enchaîner les accords. Bilan : quand l’inspiration vient à l’artiste, il ne faut même pas chercher à comprendre.

Stevie Wonder, Master Blaster

Encore une fois, une inspiration m’est venue, encore une fois de la Siamoise. Sachant que cette chanson est tout à fait gérable à la guitare (à mon niveau, et encore, sans les indications de Mestre Jagloo, je ne m’en serais pas aussi bien sortie), j’ai décidé de tenter le coup au ukulélé. Je trouve le résultat pas trop dégueulasse. Maintenant, faut quand même que j’apprenne à le chanter. Ce serait bien de faire le combo…

Daft Punk, Get Lucky

Merci aussi à Oüi de passer de la musique assez intéressante pour que je puisse m’exercer dès le petit-déjeuner. C’est ainsi qu’à l’exhortation Ecoute Daft Punk !, je préfère enchaîner les 4 accords de la gratte de Nile Rogers au ukulélé. Résultat : pour les 40 ans d’un de mes mestres, il m’a demandé de la jouer toute la soirée. Saoulant.

Les perspectives

– Avoir un pass pour ReS’13 (quelqu’un a 109 € à me prêter ?)

– Signer pour une cinquième année chez Ens’Batucada

–  Aller à des concerts de rock, mais pas que

– Aller à des concerts de jazz, mais pas que

– Aller aux concerts de mes potes, mais pas que

– Réaliser le rêve de ma mère et avoir des revenus de mon écriture (c’est pas gagné)

– Réaliser le rêve de ma mère et avoir des revenus de ma musique (là non plus, j’avoue)

– M’enthousiasmer pour la nouveauté quand ce n’est pas du même acabit que Génération Goldman

– Danser le samba, le rock, le tango, et pas seulement au bal des pompiers

– Traîner un peu plus à la FNAC, quitte à faire quelques entailles dans mon budget.

Bref, cette saison musicale était sans conteste source d’évolutions, de rencontres et de maturation de ma pratique musicale (qui passe quand même, entre les répètes d’orchestre, mon travail perso, l’analyse, tout ça, à 10h/semaine). Cela vient aussi d’une évolution plus personnelle, qui me pousse à me remettre en question et m’ouvrir davantage. Et finalement…

 

#28 : 10 chansons… pour célébrer le retour du soleil

03 lundi Juin 2013

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Au P'tit Bonheur, Bill Withers, edito, Finley Quaye, Ladies Room, Laurent Voulzy, Mano Negra, Nana Mouskouri, Nicoletta, playlist, Queens of the Stone Age, rammstein, The Beatles

soleil-brillantAprès un pur printemps bien pourrave, après un mois de mai juché de ponts où on ne pouvait rien faire d’autre que d’observer la pluie tomber inexorablement et/ou regarder les statuts de réseaux sociaux où nos friends se plaignent de ce foutu temps – d’ailleurs, avec ce froid, j’attends le pic de natalité en France en février 2014 –, juin revient avec ses rayons. Certes, ce n’est pas encore la canicule que l’on attendrait, mais cela fait longtemps qu’on n’a pas eu le thermomètre à 20°C à Paris. Et rien que ça, ça fait zizir. Comme me disait ma mère ce week-end : J’en ai marre de laver des pulls.

Et il semblerait enfin que la période ensoleillée que nous connaissons depuis le 1er juin soit bien partie pour durer, yeaaaaaaaaah (enfin, après vérification par MétéoFrance, pas forcément le soleil, mais enfin des températures à peu près conformes aux normales saisonnières, c’est-à-dire au-dessus de 20°C). Enfin, les cafés en terrasse ! Enfin, les pique-niques aux Buttes Chaumont ! Enfin, rentrer en Vélib’ à la maison le soir ! Enfin, porter des robes avec des sandales et sans collants ! Des choses qu’on ne pouvait plus se permettre de faire depuis septembre, mais qu’on aurait dû faire depuis avril !

Et comme je me réjouis de ce retour d’apports naturels en vitamine D, je vous ai préparé dix petits titres en l’honneur de l’astre diurne. Certains titres seront doux comme une caresse de rayon, d’autres kitschouilles comme des lunettes de soleil en forme de cœur. Mais joie de vivre, diantre !

Nicoletta, Il est mort, le soleil

nicolettaCette chanson, on a dû la chanter tout le printemps, tant les prévisions météorologiques nous y ont fait croire. Outre le caractère dramatique de la chanson originale, portée par la voix rauque et suppliante de Nicoletta :

… oh pardon Madame, mais je viens de perdre un tympan, là…

… je disais donc, outre le caractère dramatique de la chanson, cette histoire de couple qui s’éteint est comme une déprime saisonnière dûe aux carences en vitamine D. Mais ce n’est pas non plus la peine d’assourdir vos voisins de la sorte.

Bill Withers, Ain’t no sunshine

billDans le même genre que précédemment, mais quand même en un peu plus classe, l’absence de soleil rappelle et symbolise l’absence de l’être aimé. Sauf qu’à la place de la supplication, tel que précédemment, nous avons ici un bel exemple de la réaction d’un mec qui s’enfonce dans le noir : c’est morne, mais c’est très discret. Et quarante ans après, ça reste toujours aussi classe.

The Beatles, Here comes the sun

beatlesJ’aurais pu aussi vous servir la version de Nina Simone :

Tout ça pour dire que Little Darling, it’s been a long and lonely winter n’a jamais été aussi adapté à la situation que nous connaissons actuellement. De même que The smile’s returning to the faces. Bref, cette chanson est toute à la célébration du retour de l’astre qui augmente le taux de mélanine dans notre épiderme et ses effets. Bref, le retour du soleil, c’est le retour de la joie dans les cœurs. Mais il faut dire aussi que George Harrison commençait à être légèrement perché à l’époque, ce qui ne veut pas dire que la chanson en est moins belle.

Rammstein, Sonne

rammstein5Pour la version allemande de la chanson précédente, les ex-Allemands de l’Est ont choisi, non pas de célébrer le soleil en faisant une chanson à l’univers lumineux – ce serait trop demander, pour eux –, mais d’accoler leur univers dark à des paroles telles que 1 ! Voici le soleil… 2 ! Voici le soleil… 3 ! C’est l’étoile la plus brillante d’entre toutes… Comme à chaque fois, on a l’impression qu’ils chantent des paroles incitant à la haine raciale, mais non, ce sont des paroles très jolies qui parlent de magie et de fleurs. Sans déconner.

Laurent Voulzy, Le soleil donne

a2230laurent-voulzyOutre le fait que j’idolâtre Laurent Voulzy depuis que je suis en âge de chanter, j’ai toujours aimé cette chanson qui me paraissait obscure du fait des passages en anglais et en espagnol. Et puis j’ai redécouvert cette chanson avec la Siamoise, elle-même grande fan de Lolo, quand j’ai découvert qu’effectivement, le soleil donnait la même couleur aux gens, en tout cas à nous deux en particulier. De surcroît, c’est devenu une des preuves tangibles de notre amitié.

Queens of the Stone Age, My God is the Sun

queens-of-the-stone-age-2013Issu du dernier album sorti aujourd’hui lundi 3 juin 2013, ce morceau est lourd et lascif comme l’ensoleillement de la Vallée de la Mort. Lourds comme le soleil qui cogne sont les coups de batterie portées par Daaaaaaaaaave (Grohl), le seul mec que rien que sa présence à moins de 200m me provoque des contractions ovariennes spontanées (testé en 2009 à ReS). Lascifs comme un mirage en plein désert sont les riffs de guitare. Bref, un morceau qui se déguste frappé sous la (future) chaleur estival (enfin, on espère).

Finley Quaye, Shine

Finley Quaye

Force est de constater que le retour de Finley Quaye, dont je me réjouissais au mois de janvier, s’avère être au final un feu de paille. Ne reste que cette chanson, comme perdue dans les limbes. Pourtant, cette voix, cette mélodie, cet air guilleret avait tout pour faire croire au soleil en pleine nuit. Il faut croire que ça n’a pas suffi pour permettre Finley Quaye de se refaire une place au soleil.

Mano Negra, Soledad

manu-chao-04La bande des frères Chao a su allègrement accompagner nos envies de Sud et de fiestas à la fin des années 1980 avec forces trompettes d’inspiration mariachi, rythmes tropicaux et/ou festifs et claviers coulants. Le fait d’en plus intégrer des paroles dans la langue de Cervantès vient couronner le tout. On se croirait déjà en vacances au Sud-Ouest.

Nana Mouskouri, Soleil soleil

Nana MouskouriReprise récemment par Lara Fabian, cette chanson d’une fille du soleil – puisque, rappelons-le, Nana est grecque – est tellement cucul qu’on la dirait chantée par Barbara Cartland, qui compensait quant à elle ses carences en vitamine D inhérente à son habitat en Grande-Bretagne par un univers rose bonbon des plus effrayants. Honnêtement, le soleil n’en méritait pas tant.

Au p’tit bonheur, J’veux du soleil

Au-P-tit-Bonheur-J-veux-Du-Soleil-CD-Maxi-13452030_MLDans la même veine que les Négresses Vertes ou la Mano Negra, la fin des années 1980 et le début des années 1990, pas mal d’artistes et de groupes ont tenté leur chance sur le registre chanson populaire avec gouaille parisienne qui rappelle le Sud. Malheureusement pour Au p’tit bonheur, leur chanson est vite devenue l’archétype du Français ronchon contre les conditions météorologiques que j’ai eu copieusement envie de taper tout le mois de mai. Au point qu’aujourd’hui, on attribue au choix la chanson aux Négresses ou à la Mano. Dommage.

Bref, on se détend enfin, le soleil est la chaleur arrive. En attendant l’été avec les festivals et les danses à occuper le temps dans les boîtes de camping, invoquons l’astre diurne pour qu’il persiste enfin à occuper le territoire français.

#27 : La Gale/Dissonant Nation/Laurent Lamarca

04 samedi Mai 2013

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chronique CD, Dissonant Nation, edito, La Gale, Ladies Room, Laurent Lamarca

2607_musique-dans-le-noir-01-506Pour ce nouvel editorial, j’ai decidé de faire ce que je devais faire depuis bien longtemps : chroniquer quelques albums que la rédaction de Ladies Room m’a laissé le loisir d’écouter. Bon, ces albums sont sortis en début d’année et ont leur petite carrière derrière eux. Je me dis qu’une petite piqûre de rappel pour ces artistes ne fait pas de mal.

Trois premiers albums en langue française et trois styles très différents : le son urbain avec La Gale et son album éponyme, le rock qui tâche avec Dissonant Nation et leur EP La Chanson, et enfin Laurent Lamarca et son album Nouvelle Fraîche. Je me suis donc posée dans mon petit appartement et j’ai écouté. Voici mon verdict.

La Gale :

Père suisse et mère libanaise, cette technicienne et organisatrice de concert compte à son actif plusieurs collaborations, notamment avec des artistes du Moyen-Orient. Elle a également joué dans De l’encre (téléfilm diffusé sur Canal + et réalisé par Hamé et Ekoué de la Rumeur). Son premier album éponyme est sorti en France le 28 janvier 2013.

Mon humble avis

Ca me rappelle un peu Keny Arkana au niveau du phrasé, mais avec une voix bien plus grave. On sent la fille en colère contre tout, mais qu’elle préfère jouer la désillusion plutôt que l’énergie du désespoir (Passe ton chemin, fais ta vie/Quand la justice…). Il faut croire que le déracinement fait partie de ses thèmes de prédilection (Comptez vos morts), ainsi que la déchéance dans l’alcool (Un singe en hiver). Malgré tout, j’y retrouve une qualité d’écriture assez bonne, sans pour autant quitter les préceptes du français urbain. Pour moi, c’est un gage de qualité. Par contre, je suis toujours aussi réservée quant à trame sonore au clavier, même s’il faut reconnaitre qu’il y a quand même une recherche au niveau du groove… Heureusement que l’écriture assez fine et le flow très particulier de la demoiselle compensent l’aspect assez pauvre de la production musicale.

Revue de presse

La tribune de Genève

Les échos du hip-hop

*

Dissonant Nation

Originaire d’Aubagne, le trio formé par Lucas, Simon et Loïc s’inspirent pour leur musique des vieilles mécaniques à bruit (The Pixies, Pink Floyd, etc.). Ils ont sorti en novembre 2011 leur premier LP Sauvage et sont depuis régulièrement en concert, notamment le 28 mars dernier à la Flèche d’Or. On m’a donné à chroniquer l’EP qu’ils viennent de produire, La chanson que tu préfères, avec 4 titres dessus : La chanson/Barbie et Ken/We play we are/Ziggy 1973.

Mon humble avis

Des guitares saturées avec des claviers éthérés et des haaaan… C’est ça, on est bien en train d’écouter du rock français fait par des petits mecs à peine sortis de l’école. En termes d’écriture, on retrouve les traditionnels thèmes du bashing des idoles enfantines pour montrer qu’on n’a plus 8 ans (Barbie et Ken), bref, c’est encore très frais (mais dans le mauvais sens du terme, j’écouterai ce qu’ils font dans 10 ans, pour voir). Et j’avoue que le phrasé anglais n’est pas dégueulasse et assez mélodique, ce qui en soi n’est pas plus mal pour un groupe français. Par contre, cette voix et ce phrasé me rappellent trop la voix d’Adrien des BB Brunes pour que je ne sois pas parasitée dans mon jugement. Et soudain, je me dis :

Revue de presse

Sourdoreille

Nouvelle vague

*

Laurent Lamarca

Artiste lyonnais aux influences multiples (Noir Désir, mais surtout Radiohead et Portishead), Laurent Lamarca a d’abord collaboré au groupe de dark rock XX Mariani, avant d’écrire pour divers artistes (Camélia Jordana, Ycare, Luce – ouais bon, que des artistes Nouvelle Star, mais faut bien se former, hein !).

Mon humble avis

Dès le premier titre, Nouvelle fraîche, le ton est donné : cette petite intro à la guitare qui part sur des sonorités plus urbaines et électroniques m’a quelque peu fait sursauter. Le reste de l’album navigue entre pop et rock à la française, avec une belle production et un son propre. Au niveau du chant, j’aime cette voix saturée, je reprocherais juste un léger timbre nasillard et un phrasé un peu haché (J’ai laissé derrière moi). L’écriture est tout à fait en adéquation avec le son : entre phases légères (Little Rimbaud) et considérations un peu plus graves et plus posées (La main). Bref, un album aux sonorités éclectiques qui se laisse entendre avec plaisir et qui, chose rare, n’est pas lassant en écoute linéaire.

Revue de presse

Le Fair

France Inter

A bientôt pour de nouvelles aventures.

#26 : Sélection de printemps

02 mardi Avr 2013

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Carla Bruni, critique, David Bowie, Depeche Mode, edito, Eric Clapton, Ladies Room, Woodkid

Alb-mange-disque_animYouhou ! Je suis revenue de l’Asie du Sud-Est, du Carême et de mon trentième anniversaire. Et honnêtement, c’est pas beau à voir, mais quitte à traverser des épreuves, je préfère ça que Koh Lanta. Malgré tout, je suis contente de retrouver la terre ferme. Et avant de trouver l’énergie de vous chroniquer la sélection de printemps envoyée par Ladies Room, je vous propose de faire la mienne avec les albums les plus attendus, les plus surprenants parfois de ce début d’année 2013.

Je discutais fin janvier dans les locaux de ma radio préférée avec les animateurs et on discutait des albums dont chacun se languissait de sa sortie en 2013. Arnold a répondu avec une excitation non feinte attendre David Bowie (normal, quand on est fan et qu’on trépigne depuis 10 ans), tandis que je répondis avec hystérie mon amour et mon impatience concernant les Foo Fighters. Peu à peu, les albums sortent : certains déçoivent (désolée, Asaf, je t’aimais bien, mais tu me gonfles), d’autres surprennent…

Voici donc les 5 sensations du printemps à l’essai. Alors oui, il y a beaucoup d’albums de vieux briscards, mais à la vitesse où va la musique actuellement, si les vieux peuvent s’updater avec qualité, c’est toujours intéressant d’y jeter un coup d’œil.

Depeche Mode, Delta Machine

Qui c’est ?

130124-depeche-mode-delta-machineAllo ? On est en 2013 et tu ne sais pas qui est Depeche Mode ? C’est comme si je te disais : « On est en 2013 et t’es pas gonflé par les C2C. » Non mais allo quoi ! Si ce n’est pas le cas, tu t’updates vite fait, parce que, quand même, ces mecs font partie du patrimoine musical mondial depuis trente ans. Faut pas déconner non plus. Tu as tout à fait le droit de ne pas aimer – ce n’est pas évident d’écouter de la cold wave dépressive, surtout venant des derniers albums –, mais tu n’as pas le droit de ne pas connaître. C’est tout. Oui, je suis péremptoire. Et je t’em*** accessoirement.

Mon humble avis

Alors évidemment, l’ambiance générale de l’album est toujours aussi dark. C’est quand même la marque de fabrique du groupe depuis 1987 et Music for the masses. Par contre, par rapport au dernier album que j’ai écouté – en l’occurrence Playing the Angel (2004), je ne me suis pas donnée la peine d’écouter Sounds of the Universe (2009) –, je trouve les chansons plus mélodiques et plus recherchées en ce qui concerne la voix de Dave Gahan. Il n’a pas hésité à être plus assuré dans les aigus et à donner la part belle à Martin Gore. Je trouve aussi que les chansons ne se ressemblent pas toutes, ce qui, au vu des albums depuis Exciter (2001), relève un peu de l’exploit pour Depeche Mode. Le groupe a même osé des mélodies qui ne vont pas dans le tout électro, pour aller vers des mélodies blues traditionnelles, domaine où, bizarrement, il demeure très bon.

Vais-je acheter l’album ?

Delta Machine ne fait pas partie de ma hot list, mais un jour de gros craquage où j’aurai besoin de renouveler mon stock de chansons déprimantes, je pense que ce nouvel album de Depeche Mode fera très bien l’affaire. Parce que ce n’est pas parce que je suis déprimée que je dois forcément écouter du Patrick Sébastien.

David Bowie, The Next Day

Pochette the next dayQui c’est ?

Aladdin Sane ou Ziggy Stardust, tu connais forcément ce vieux briscard de la scène rock, tant son influence prog et glam rock recouvre toute la création musicale depuis les années 1970. Depuis sa mise au silence depuis 2002, énormément de groupes se réclament de son héritage. Personnellement, je ne suivais plus sa carrière après le début des années 1980, honte sur moi. Il est vrai que, selon moi, il a entamé après Oh oh oh oh, Little China Girl une carrière moins marquante, moins qualitative par rapport à ce qu’il pouvait faire auparavant. Il a pris tout le monde de court en janvier 2013 en sortant de sa retraite. Voyons s’il a bien fait de se taire pendant 10 ans.

Mon humble avis

Honnêtement, le résultat général, à la manière du retour des Stones, est plutôt canon. Il n’a pas cherché à faire un son chiadé, mais à faire des chansons simples qui sont à sa portée. Le résultat donne un son rock bien basique, ponctuée par une voix quasi inchangée – ce qui est en soi une gageure à 66 ans. Les thématiques de l’album portent évidemment sur la nostalgie, mais pas trop non plus. Bref, ce n’est pas un album de vieux con, mais l’album d’un mec qui a bien fait de se reposer cette dizaine d’années pour retrouver sa verve et son panache.

Vais-je acheter l’album ?

Bien sûr, puisqu’à mon sens, David Bowie renoue avec des sons sympas qu’on connaissait de lui. Parce que l’original vaut mieux que les nombreuses copies parfois avariées qu’on lui connaît (coucou Arcade Fire !).

Eric Clapton, Old Sock

ERIC CLAPTON - old sockQui c’est ?

Le fils de Dieu ne s’appelle pas Jésus de Nazareth, mais bien Eric Clapton. Non seulement on a exactement 38 ans d’écart – le signe du destin, selon moi –, mais ce type est indirectement lié à mon amour inconditionnel de la guitare. Etant le premier guitar hero dès les années 1960, c’est lui qui a ramené le reggae auprès de l’auditorat occidental et permis que Bob Marley ait le culte qu’on lui connait à l’heure actuel. Depuis les années 1990 et son fabuleux Unplugged qui a relancé sa carrière après des années 1980 un peu moribondes, il s’est davantage concentré sur le répertoire blues, collaborant régulièrement avec des pointures comme B.B. King.

Mon humble avis

Un album de Dieu en personne, ça se déguste. Même si je raffole du blues, j’avoue quand même qu’il commence à me gonfler avec sa fixette, le Rico. Ca tombe bien : il renoue avec quelques sonorités qui ont fait sa réputation dans les temps anciens, à savoir du rock très coulant et du reggae pas encore mâtiné de sonorités blanches. Bref, je suis en joie, je retrouve mon Rico d’amour qui ne s’est pas encore tapé Carla Bruni.

Vais-je acheter l’album ?

Oui, oui, oui, oui, oui ! D’ailleurs, dès ce soir, je vais à la FNAC et je craque mon PEL !

Woodkid, The Golden Age

Woodkid-The-Golden-AgeQui c’est ?

La nouvelle sensation française qui a un peu explosé en ce début d’année 2013. Au départ, ce trentenaire lyonnais est réalisateur de clips, notamment pour Taylor Swift, Katy Perry et Lana del Rey. Il se fait d’abord connaître avec l’EP Iron en 2011, qui se fait récupérer par Assassin’s Creed et Peugeot. Il sort ainsi son premier album en ce début d’année, et tout le monde l’acclame. Cela risque d’être la grosse sensation des Victoires de la Musique 2014.

Mon humble avis

Putain, mais c’te claque ! Ces mélodies. Cette voix. Je n’avais pas apprécié ce genre de choses depuis bien des années. C’est bien simple, je vous écris ces mots en pleurant devant la violence de que mes oreilles subissent comme beauté et comme perfection de l’orchestration. Alors oui, c’est peut-être un peu pompeux, un peu prétentieux, mais là, on sent le boulot, la recherche artistique qui ne tombe pas dans la faute de goût par excès de violons ou de pathos. Bref, je trouve cet album proche de ce qui peut être la perfection. Je ferais écouter cela à mes enfants pour leur faire comprendre ce qu’est un travail musical abouti.

Vais-je acheter l’album ?

Si je n’avais qu’un album à acheter en 2013, ce serait celui-ci.  Je m’étais tellement habituée aux merdes composées avec deux notes sur un Bontempi que j’avais oublié qu’on pouvait encore créer la beauté. Donc je dois m’acheter cet album pour me le rappeler tous les jours.

Carla Bruni, Little French Songs

7759944372_little-french-songsQui c’est ?

L’ex-Première Dame de France qui est aussi un peu l’ex-dame de tout le show-business. Après cinq de silence forcé, pour cause de raisons d’Etat et de petite demoiselle à couver, elle revient fissa fissa avec un troisième album.

Mon humble avis

J’ai écouté les deux premières chansons et ça m’a suffi. C’est un véritable copié-collé de ses deux premiers albums. Au contraire donc des vieux qui ont sorti des albums en ce début 2013, elle prouve que ce n’est pas parce qu’on se tait longtemps qu’on est plus inspiré.

Vais-je acheter l’album ?

Honnêtement ? Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !

Voici donc ma hot list pour le printemps 2013. En attendant, si vous avez des albums à me suggérer, je suis preneuse.

#25 : Dernier update avant fermeture annuelle

18 lundi Fév 2013

Posted by storiadimedioevo in Edito chez les Ladies

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Booba, Clash, edito, George Harrison, John Legend, Joy Division, La Fouine, Ladies Room, Les Inrocks, Renaud, The Smiths

rideau-metal3Je n’arrête pas de tanner les réseaux sociaux avec ça : je pars prochainement pour l’Asie. Certes, pas pour ce qui me fait le plus fantasmer depuis mon adolescence (mais j’irai, un jour, j’irai…), mais c’est déjà un premier pas vers ce continent qui m’a toujours fait rêver. Je ne vais donc pas écrire pendant 15 jours durant le mois de mars. Je vais pouvoir m’imprégner des lumières, des couleurs et des musiques de ce continent in vivo, chose que je n’aurai jamais imaginé il y a quelques années… Bref, je vis en plein rêve depuis que j’ai mes billets d’avion.

Et comme je suis un peu déconnectée de la réalité, j’ai un peu de mal ce coup-ci à faire mon update. Il faut dire que j’ai un mois de février un peu foufou, entre les anniversaires, les carnavals, les préparatifs du voyage, les soucis de santé, le mektoub familial un peu détraqué… Bon, comme vous le réclamez très fort, je vais vous faire un petit tour de ce qui me tient en haleine en ce moment.

4749430Je vous promets un update qui va sentir la sueur et la poudre. Ca va se castagner, se bastonner, s’écharper entre rivaux, et vous allez regarder cela avec un grand bol de pop-corn, petits vicieux.

John Legend est de retour !

johnleMoi, quand on me parle de John Legend, le soulman qui se pose en petit-fils du dieu Marvin, je craque mon slip. Ce mec, c’est juste ce qu’il y de plus suave dans tes souvenirs, mais tu sais, le truc avec juste assez d’aspérités pour que ce ne soit pas écœurant : un verre de Sauternes, du miel mille fleurs, une vodka pas frappée, la crème fraîche de Kenzo, l’application de GynHydralin… Bref, ce mec est un pansement vivant. Il devrait être remboursé par la Sécu et diffusé dans tous les tribunaux de France, parce que ça coûte moins cher qu’une thérapie pour baisse de libido et ça règlerait bien des demandes de divorces.

Gnêêêêêêê ❤

Et qu’entends-je au début du mois de janvier ? Qu’il a fait la B.O. de Django Unchained. Et que c’est diffusé sur ma radio préférée (pourtant bien peu encline à diffuser de la soul). Et quand on se réveille avec ça :

Ca vaut tous les réveils câlins du monde. En ce qui concerne le film, je ne sais pas, j’ai eu plusieurs sons de cloche, mais rien que pour entendre John Legend, je pense que je peux trouver une soirée durant les 15 jours qui me restent en France pour y jeter un petit coup d’œil.

Mon humble avis sur le clash Booba/La Fouine

le-clash-booba-la-fouine-agite-deja-le-netDéjà, je ne suis pas une puriste du rap. Je daigne écouter du rap français quand c’est proche du slam, à savoir avec des textes validés par le Bescherelle ou jouant avec les subtilités du parler urbain sans vulgarité – d’où ma réjouissance concernant la Victoire d’Oxmo Puccino –, un flow assez original – ce n’est pas pour rien si je kiffe Busta Rhymes – ou un beatmaker de génie – coucou Lo’ de 1995. Pour moi, le rap hardcore devrait rester là où il se créé, c’est-à-dire dans les caves. Même quand on fait du rap conscient ou qu’on se prend pour Tony Montana, il y a des limites à ne pas franchir pour que je traite les rappeurs de gros baltringues.

Et en termes de gros baltringues de première, les deux avatars qui s’invectivent à coups de morceaux haineux que voici surpassent Morsay et Cortex, qui ne jouissent pourtant d’une grande crédibilité dans le rap game. Justement, c’est ce que je reproche à B2O et à la Fouine : d’en être obligés à se pourrir la gueule sur du mauvais son pour savoir qui aurait la plus grosse. Vous savez quoi, les mecs ? Vous menez peut-être le rap game avec vos clashes de merde, mais on ne se souviendra pas de vous dans 10 ans. Baltringues, va !

Et vous, surtout, les petits qui écoutez ce genre de mauvais rap sans écouteurs dans les transports en commun et qui vous vous extasiez devant ce clash, comment voulez-vous vous en sortir dans la vie ? Franchement ? C’est pas ça, la vie, les mecs. Je ne veux pas jouer à l’assistante sociale, mais je vous en supplie, pensez que le rap qui vous fera grandir se trouve en-dehors de vos caves. Commencez déjà par ne pas donner plus de crédit qu’ils n’en méritent à Booba et à La Fouine. C’est un premier pas, mais déjà, votre univers sera plus dégagé. En tout cas, j’aimerais y croire.

Murder on the dancefloor ou les clashes à l’anglaise

Liam-Gallagher-Les-gens-avaient-peur-de-moi-mais-je-me-suis-calme_portrait_w532En pleine saison des remises de prix, nos amis des Inrocks nous fait un joli inventaire de toutes les bastons mémorables répertoriées dans les NME et les Brit Awards. Il faut savoir une chose, qui est bien précisée dans l’article à chaque description du clash : quand les Anglais boivent, ils ne font pas semblant, d’où certains débordements habituels à chaque cérémonie qui, de fait, sont diffusées depuis quelques années en léger différé pour pouvoir couper les passages gênants et biper tous les sh*t et les f*ck qui passent par là. Ça ne marche pas toujours – en témoigne le doigt d’honneur d’Adele oublié lors des Brits 2012.

Ce que l’on remarque, c’est que, dans beaucoup de cas, les frères Gallagher ne sont pas en reste. Que ce soit contre Coldplay, Blur ou les Spice Girls, il y a toujours quelqu’un pour leur chercher des noises ou pour dénoncer leur mégalomanie manifeste. Mais, comme c’est bien décrit dans le cas du clash de Chris Martin contre le producteur d’Oasis, Noel Gallagher arrange toujours le coup par-derrière. Bon gars.

Sinon, j’écoute quoi en ce moment ?

Joy Division, Love Will Tear Us Apart

sam-rileyMood post-St-Valentin en célibataire. Quand des réminiscences d’un après-midi de juin, il y a quelques années, je découvris un nouveau sens à cette chanson. Et il se trouve que cette chanson s’est avérée être une prémonition. Je me remémore toutes les St-Valentin cet après-midi où je croyais véritablement à l’Amour.

The Smiths, Bigmouth strikes again

morrissey2Mood complètement contraire au contenu de la chanson. Alors que la chanson parle de castagne, moi j’écoute cela à chaque retour du printemps, parce la musique est pétillante comme une bonne chanson de rock anglais. Et vu la météo aujourd’hui – grand soleil qui inonde mon bureau –, je trouve que c’est le moment idéal pour l’écouter.

George Harrison, My sweet lord

mysweetlord1971singleJe ne vais pas vous faire un dessin, je vous fais chier avec ça, pour certains depuis 5 ans.

Renaud, Les aventures de Gérard Lambert

renaud1Moi, je dis : ça manque, ce genre de chanson épique en France. Je reste nostalgique de Renaud dans sa meilleure forme, quand, à la manière d’un Bob Dylan des premières années, il savait raconter des histoires. Déjà, l’orchestration est géniale, à la manière des grands chanteurs des années 50-60, et puis cette histoire banale de panne en plein milieu d’une zone industrielle du Val-de-Marne prend l’ampleur lyrique d’une geste médiévale. Si t’étais toujours resté comme ça, Renaud Séchan, au lieu de tout sacrifier à l’alcool…

On compte les points, on soigne les blessés, on prend du recul, bref, les éditos de SKOUM reviennent début avril. D’ici là, j’uploaderai deux-trois sons pour vous montrer que je suis toujours aussi férue de musique. Bisous bisous.

 

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