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Some kind of unreal music

~ Laissez-moi espérer que tous les artistes talentueux ne sont pas morts…

Some kind of unreal music

Archives Mensuelles: mars 2015

Du son (pas trop) frais pour le printemps 2015

30 lundi Mar 2015

Posted by storiadimedioevo in Vieille connasse et son dentier

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Mots-clés

Claudia, Mestre Ambrosio, Modry Efekt, Omega, playlist, Wim Mertens

tatie-danielle-pourquoi-est-si-mechante-L-1Avoir 32 ans, c’est la plupart du temps écouter des vieux trucs, le plus souvent par nostalgie. J’en vois encore la preuve avec les derniers achats audio du Chevalier, à savoir le best of Ringo Starr et Magical Mystery Tour – le seul mix stéréo des Beatles qui manquait à sa collection déjà pléthorique entre les mixes mono, les mixes stéréo, les anthologies et les pirates gravés. Mais il arrive quelques petites « pépites » un peu oubliées et qui méritent d’être réhabilitées.

En ce moment, mes amis et mon cher et tendre sont à même de me faire découvrir des trucs complètement hallucinants, une bonne partie datant même des années 1970. Peut-être que je fréquente trop de trentenaires. Peut-être que je m’en bats les steaks du départ de Zayn Malik des 1D ou que le nouveau Muse m’insupporte au plus haut point. Mais en tout cas, mes petites découvertes fondantes de ce printemps sentent un peu la naphtaline (qui a dit Comme ton slip ?)

Vous êtes prêts ? Alors allons-y !

Wim Mertens, Struggle for Pleasure (1982)

A cause de la pub SNCF de la fin des années 1980, je me suis prise d’une telle passion pour ce morceau que je suis restée scotchée pendant 25 ans (je ne déconne pas) sur ce morceau. J’étais scotchée parce que je trouvais ça injuste qu’une mélodie si belle et si profonde restait sans référence malgré Internet. Et ce jour béni de novembre 2014, je regardais La France a un incroyable talent. Lors d’une prestation, j’ai reconnu la mélodie. J’ai dégainé mon téléphone en mode Google reconnaissance vocale, et j’ai enfin eu la clé du mystère. Au bout de 25 ans, découvrir le pianiste belge qui se cachait derrière un des morceaux qui a marqué mon enfance, j’en ai pleuré de joie. Merci la reconnaissance vocale, tu es la meilleure invention de l’humanité, quand tu marches bien.

Omega, Gyöngyhajù làny (1969)

Quand le Chevalier ne me traumatise pas avec ses références les plus bizarres, il me fait fondre avec les meilleures références du pays de sa mère, la Hongrie. Après Elsö Emelet (groupe de new-wave qui fait une petite apparition dans le clip de Money for Nothing de Dire Straits), le voilà qui me fait découvrir un groupe de rock psychédélique pour mon anniversaire – tellement culte que ma belle-mère les a vus en concert, et ce n’est pas rien. Omega, donc, tourne depuis 1962 et s’est donc spécialisé dans le prog. Cette chanson a également été soumise à une version anglaise du groupe (Pearls in her hair), elle-même reprise par le groupe allemand Scorpions sous le titre de White Dove en 1995.

Modry Efekt, Ma Hra (1971)

Autre découverte marrante du Chevalier, ce morceau assez funky d’un orchestre de jazz tchécoslovaque (à l’époque), qui se fait appeler Blue Effect à l’international, a rappelé des bons souvenirs à la party girl que j’étais au début des années 2000. Explication en deux vidéos.

Celle-ci date de 2001 :

Celle-ci date de 2003 :

En effet, si ça m’a fait quelque chose d’écouter un obscur groupe de jazz tchécoslovaque, c’est parce le groupe de DJ français One-T, au début des années 2000, a spécifiquement samplé ce morceau sus-cité pour leurs deux principaux tubes : la montée funky entre 1’02” et 1’34” pour Music is the One-T ODC et l’introduction pour The Magic Key. Résultat : la première fois que le Chevalier me l’a passé brut de décoffrage, j’ai chanté spontanément la partie de trompette de la montée funky et j’ai wavé les bras par réflexe pavlovien. Il a dû m’expliquer que c’est grâce aux sites www.samples.fr (je le recommande, vraiment) qu’il a fait cette découverte.

Claudia, Com Mais de 30 (1971)

Ce qui est bien, c’est que j’aime la musique brésilienne dans tout son ensemble. Même Cansei de Ser Sexy et Sepultura, c’est pour vous dire. Donc quand je n’aime pas un artiste brésilien, c’est vraiment qu’il produit de la merde. Là, ce n’est pas le cas. C’est un excellent mélange de bossa nova un peu péchue avec le funk qui commençait à émerger au Brésil au début des années 1970. C’est la continuité de la musique brésilienne qui s’inspire de n’importe quoi pour en faire le meilleur. C’est une découverte de mon cher Tomy Burger–zouk-love-chaton (essayez de le choper sur les Internets, il fait d’excellentes compilations avec, quand il est inspiré, son frère Paul van Eersel dedans). C’est fondant, c’est métissé, c’est comme ça que j’aime le Brésil.

Mestre Ambrosio, Pe-De-Calcada (1996)

On est encore au Brésil, mais avec des sonorités plus traditionnelles, comme le forro et le coco. C’est normal, on se situe plus au nord, et plus exactement à Recife. Là où, au début des années 1990, suite à un rapport sur la paupérisation de la ville de Recife, a été créé le Mangue beat (du nom du marécage où vivaient justement les pauvres parmi les crabes et les déchets industriels), un mélange de toutes les sonorités traditionnelles avec le funk, le rock et la musique électronique. Sous l’impulsion du regretté Chico Science et de son Naçao Zumbi, pas mal de groupes se sont montés dans le nord du Brésil pour redonner une dynamique à un coin qui commençait, selon beaucoup, à se mourir. Mestre Ambrosio fait partie de ces avatars : le groupe a évolué entre 1992 et 2004 sur une formation pagode et nous a offert ce genre de petite pépite.

Je vous laisse, ça m’a fatiguée tout ça, je vais me faire une camomille. A bientôt !

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La télévision et les traumatismes enfantins

18 mercredi Mar 2015

Posted by storiadimedioevo in Le cœur a ses raisons

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Mots-clés

Culture, enfance, Télévision, Traumatisme

Je m’apprête à épouser un homme qui, de par ses références culturelles, a provoqué chez moi – et dans mon entourage familial et amical – un grand nombre de traumatismes. Je revois encore le regard effrayé de ma cousine au repas de Noël quand elle s’est rappelé de l’écoute de Fire des Beach Boys lors de notre pendaison de crémaillère. Elle a tout résumé en une phrase :

  • Nan mais Le Chevalier, il écoute de la musique d’extraterrestre !

Je vous la fais courte : il arrive que je fasse une crise d’angoisse quand Le Chevalier passe un disque, si bien qu’il est maintenant obligé de me prévenir qu’il ne va rien se passer de bizarre dans ce que je vais entendre. Il est vrai que, quand un homme commence votre histoire avec vous en vous faisant découvrir ceci :

(Ce coup-ci, il s’en est tiré avec des traces d’ongles dans l’épaule pendant plusieurs jours)

ou encore ceci :

(le fameux truc qui a crée le malaise à ma pendaison de crémaillère)

ou bien même ceci :

(ça, il me l’a fait découvrir en live sur Arte tard un samedi soir, ce qui a atténué l’aspect anxiogène de la découverte),

une personne normalement constituée lui conseille fortement d’entamer une psychanalyse.

Depuis un certain temps, je m’intéresse dans mon processus d’analyse à mes traumatismes d’enfance et à leurs conséquences. Pour un grand pan de ces traumatismes, il y a évidemment la dimension culturelle et générationnelle. Je me suis aperçue à travers mes discussions et certaines vidéos de Youtubeurs que la culture des années 1980 a laissé des traces profondes dans le psychisme général des trentenaires. Quand on dit que tant le graphisme que la musique de ce qu’on avait l’habitude de regarder enfants nous a tous rendus dépressifs, il y a un peu de ça (même s’il ne faut pas tout imputer à la culture de l’image et du son, c’est très con). A ce titre, je renvoie à cette vidéo du Joueur du Grenier :

et à cette vidéo du Fossoyeur de Films :

Aujourd’hui, je vais m’intéresser à ce média de masse qu’est la télévision et aux peurs qu’il a générées chez moi. Quand j’étais petite, ma mère était persuadée que je n’aimais pas regarder la télévision parce que je m’y faisais chier – alors que ma sœur, à 7 ans, matait des trucs comme V sans souci (et ne s’en porte pas plus mal à 36 ans). Encore aujourd’hui, elle se demande comment il se fait que j’éclate tout le monde à un blind-test spécial télé des années 1980. Maman, je dois t’avouer la vérité : en fait, la télévision ne provoquait pas l’ennui (j’adorais certains dessins animés et j’étais fan absolue du Top 50), mais l’angoisse. En fait, quand je m’en allais d’une pièce où une télévision était allumée, c’est parce que je savais qu’il y avait un truc qui allait me faire peur.

Il faut dire que mon premier souvenir de la télévision et que j’ai encore en tête date de mes trois ans et était effectivement traumatisant pour n’importe qui…

Ma « prise de conscience » de la télévision a commencé donc avec l’horreur, même si je n’avais pas conscience à l’époque de ce que c’était. Autre chose, je ne communiquais pas encore verbalement à l’époque, et par conséquent, comme je ne pouvais pas exprimer mes sentiments face à ce que je voyais, mon entourage n’a pas pu calculer tout l’affect que la télévision provoquait chez moi. En discutant avec le Chevalier, nous nous sommes aperçus que les mêmes choses nous avaient traumatisés l’un et l’autre. Sauf que si ces choses continuent à me provoquer des nœuds dans l’estomac, le Chevalier a, au contraire, recherché dans les « bruits bizarres » et traumatisants de son enfance un peu de réconfort – d’où les musiques que je vous ai diffusées en préambule.

Mais trêve de teasing et d’explication psychanalytique de merde, rentrons dans le vif du sujet.

Si je devais retenir UN truc qui m’a fait flipper dans mon enfance plus que tout à la télévision, c’est ce regard. Il y a une explication très logique : dans certaines formes d’autisme, regarder dans les yeux de son interlocuteur tient lieu de la gageure. Ca fait partie des choses qui demandent le plus d’effort, comme beaucoup d’éléments de communication non-verbale. D’autre part, ce regard se voulait doux et aguicheur, mais je le trouvais réprobateur. J’avais l’impression de voir les yeux de ma mère quand je faisais une connerie. Bref, j’ai passé mon enfance à me barrer en courant de la pièce où se trouvait mon grand-père en attente du Soir 3 régional ou à me boucher les oreilles et fermer les yeux.

Il y a plusieurs jingles qui, même quand je les réécoute à l’heure actuelle, me glacent encore le sang. Réellement. Il y a d’une part ce générique du 6 minutes qui a illustré les JT de M6 entre 1987 et 2005 et qui a vraiment servi d’identité sonore forte. J’avoue, comme générique de JT, c’était extrêmement bien trouvé, dans le sens où c’était assez percutant à l’oreille pour dire au téléspectateur distrait : Putain, ramène-toi devant la télé, c’est les infos et comme on t’explique rapidos, t’as intérêt de tout regarder ! Sauf que mon cerveau de petite fille a juste imprimé des sons bizarres en enfilade. C’est d’autant plus traumatisant quand on associe à 7-8 ans les images de la guerre du Golfe avec ce générique qui venait du coup en « flash ». Le Chevalier, quant à lui, a un traumatisme plus ancien :le générique du JT à la fin des années 1970 et au début des années 1980.

Explication : musique inquiétante + visuels criards + œil (oui, encore une fois, le putain de problème des yeux chez les autistes…)

Autre traumatisme autant sonore que visuel, Canal + et son jingle qui mêlait des voix de manière un peu audacieuse me faisait trembler étant petite. D’autant plus quand le jingle émergeait de manière que je croyais « inopinée » après tout ce krrr krrr krrr – qui résultait du cryptage à la bonne époque des années 1980, à l’époque où les mecs regardaient le porno du premier samedi du mois avec une passoire, parce qu’ils étaient persuadés qu’ils allaient voir comme ça à travers le cryptage. Je suis bien contente d’avoir retrouvée dans le même temps le jingle Cinéma, où le Tchi-tchaaaa final amenait à un autre niveau de traumatisme (surtout qu’il correspondait au moment où la chaîne se cryptait). Et pourtant, c’était un mal nécessaire, parce que, comme mon oncle, à l’époque, j’attendais ça le samedi soir :

On dit que beaucoup de dessins animés diffusés dans les années 1980 étaient traumatisants. Et quand on voit ne serait-ce que Rémi sans famille, on a compris une bonne partie des angoisses qui touchent une bonne partie des trentenaires français. Personnellement, le dessin animé qui m’a le plus traumatisé est Clémentine. Je n’ai actuellement aucune image précise du dessin animé en soi, mais je sais que dès que j’écoute le générique, j’ai une barrière mentale qui suscite chez moi un sentiment de malaise. Je me souviens juste que je pleurais à chaque fin d’épisode, à cause de cette voix (syndrome jingle de Canal +) à la fois hypnotique et dérangeante. Et puis, quand je me suis mise à vouloir comprendre l’enjeu du dessin animé, mais putain que c’était glauque, cette histoire de petite fille qui se retrouve handicapée et qui s’enferme dans ses rêves…

Il y a un problème consensuel avec Téléchat. Alors que tout le monde s’accorde à dire que cette émission était bizarre, voire malsaine – là-dessus, oui, d’accord – et qu’elle a par conséquent traumatisé des millions d’enfants, je ne vois personnellement pas où est le problème. A titre personnel, je rigolais bien avec Téléchat quand j’étais petite. Je n’avais même pas peur des jingles, de l’autruche, du fer à repasser, du micro ou encore de Léguman, alors que même le Chevalier est effrayé rien qu’à l’évocation.

Les années 1980 et 1990 ont également vu la multiplication à la télévision des émissions et séries d’épouvante diffusés à des heures de grande écoute. Je parlais de V, pas parce que j’ai été traumatisée moi-même, mais parce que les problèmes d’emploi du temps liés à la diffusion de la série en début de samedi après-midi étaient source de conflit à la maison. Mais qui ne se souvient pas de séries comme X-Files ou des Contes de la crypte ? Dans le même registre de traumatisme de masse, l’émission Mystères se posait là aussi. A la maison, cette émission nous a marqués parce qu’elle confirmait notre croyance en des instances supérieures (même si on criait, comme tout le monde, au bidonnage de certains trucs). Et, bizarrement, ce n’est pas ces séries et émissions d’épouvante qui se sont avérées les plus traumatisantes pour moi, mais des trucs comme La petite maison dans la prairie ou Les portes du paradis. A n’y rien comprendre.

Il est d’autant plus intéressant – et de surcroit jouissif – de s’intéresser aux traumatismes générés par les média dans les années 1980 chez les enfants, parce que cela fait le beurre des explications psychologiques à deux balles en 2015 (puisque les enfants ont grandi, ont analysé ces peurs enfantines – ou pas). Et comme l’inconscient collectif en France n’a pas connu de guerre ni de bouleversement social à cette époque, il fallait puiser autre part les éléments de traumatisme collectif qui allaient fonder notre génération. C’est tombé sur le vecteur culturel, je ne sais pas si c’est mieux, au final.

Revue cinématographique et musicale #5 : les films fantasmés par leur BO

10 mardi Mar 2015

Posted by storiadimedioevo in Professeure Giovanna

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Mots-clés

Cinéma, Gabriel Yared, Georges Delerue, Jane Campion, Jean-Jacques Annaud, Jean-Luc Godard, John Hudson, Louis Malle, Michael Nyman, Miles Davis, Musique, Ridley Scott, Vangelis

Je l’ai toujours dit : je n’ai jamais été cinéphile, parce que c’est un pan culturel qui a été délaissé par mes parents dans mon éducation. Autant la littérature et la musique – et même les arts graphiques, merci maman, ça m’a un peu servi dans la vie – ont été omniprésents dans ce que mes parents m’ont transmis, autant le cinéma s’est creusé une part congrue.

Il faut dire que mon père se concentrait davantage sur les vieux westerns et les films de guerre. Pour ma mère, aller au cinéma, c’est avant tout se détendre et rigoler. C’est pour cette raison qu’elle privilégie la grosse comédie française, avec quelques infidélités pour Charles Bronson et toute la série de l’inspecteur Harry. Et être sortie avec un apprenti-réalisateur qui m’a fait voir des choses aussi chelous que Brazil (Terry Gilliam – son film préféré), Melancholia (Lars von Trier) et La piel que habito (Pedro Almodovar) n’a pas stimulé ma curiosité inhérente à l’objet culturel, tel qu’il soit. Malgré tout, depuis que j’ai découvert récemment le Fossoyeur de films (aka François Theurel), qui me parle de grammaire cinématographique et de codifications, ça commence à m’exciter un poil. Mais un poil seulement.

Je me suis aperçue qu’il y avait des films que je me suis mise à fantasmer, ne serait-ce que parce que je connais leur bande originale et qu’elle est juste badass. Certains de ces films, je ne les ai pas vus – ou en tout cas, je n’en ai pas le souvenir –, ou si j’ai vu le film, j’ai connu la BO avant. En tout cas, ces musiques de film m’ont permis des expériences cinématographiques réelles ou fantasmées assez intenses. Ou comment, comme souvent, je connais la teneur d’un film par mes oreilles surdouées avant de la connaître par mes yeux défaillants.

Blade Runner (1982)

Réalisateur : Ridley Scott

Compositeur : Vangelis

Pitch Allociné : Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d’hommes et de femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Los Angeles, 2019. Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d’un vaisseau, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés « hors la loi ». Quatre d’entre eux parviennent cependant à s’échapper et à s’introduire dans Los Angeles. Un agent d’une unité spéciale, un blade-runner, est chargé de les éliminer. Selon la terminologie officielle, on ne parle pas d’exécution, mais de retrait…

Mon expérience : Pour l’instant, elle n’est que musicale et absolument géniale. Tel est le génie de Vangelis dans les années 1980 : pouvoir, avec ses claviers, donner une valeur ajoutée à n’importe quelle ambiance de film. Mais sachant que je ne crache pas sur la science-fiction en littérature – même si je n’ai lu aucune œuvre de Philip K. Dick, un film comme Minority Report (Steven Spielberg, 2001) m’a bien plu –, j’ai tout à penser que ce genre d’expérience cinématographique a tout pour me plaire. Même si, en termes de narration, le film est déjà très vieilli et relève réellement de la science-fiction – 2019, c’est genre dans 4 ans, et je me vois davantage avec deux enfants dans un pavillon de banlieue que dans le décor apocalyptique du film. Ou alors, je peux toujours visionner le film en 2020, quand il sera « périmé » dans sa chronologie, lorsque certaines peurs sur l’avenir se seront dissipées. Un peu comme voir Retour vers le futur 2 cette année 2015 pour le fun, en pensant que le Hoverboard existe bien en termes de prototype. Mais il paraît que Blade Runner 2 est en production, sans Ridley Scott mais avec Harrison Ford, et sortira en 2016. Avec Star Wars VII prévu pour décembre 2015 (I’m so excited), ça commence à faire beaucoup de projets pour Papy Harry.

Les Chariots de feu (1981)

Réalisateur : Hugh Hudson

Compositeur : Vangelis (encore lui ^^)

Pitch Allociné : Dans les années vingt, deux athlètes britanniques prédisposés pour la course à pied se servent de leur don, l’un pour combattre les préjugés xénophobes, l’autre pour affirmer sa foi religieuse.

Mon expérience : Il est évident que le thème des Chariots de feu a totalement dépassé toute l’idée que l’on pouvait se faire du film, même si ce même film a été primé par un Oscar du meilleur film en 1982 et j’en passe. Ai-je réellement envie de voir le film ? Je ne crois pas, puisque ce n’est pas le genre d’histoire qui va pouvoir me galvaniser. Par contre, saluons encore une fois le génie du claviériste grec qui, non content d’insuffler sur le coup une valeur ajoutée dans l’atmosphère du film, a carrément créé un même musical en vigueur depuis près de 35 ans. Même quand je nage ou quand je marche dans la rue – ou que je sprinte pour rattraper le bus –, cette musique illustre l’action que je fais. La culture contemporaine commune associe désormais à n’importe quel exploit sportif le thème des Chariots de feu, comme le montre ce sketch de Rowan Atkinson à l’ouverture des Jeux Olympiques de Londres.

Le mépris (1963)

Réalisateur : Jean-Luc Godard

Compositeur : Georges Delerue

Pitch Allociné : Paul Javal, scénariste, et sa jeune femme semblent former un couple uni. Un incident apparemment anodin avec un producteur va conduire la jeune femme à mépriser profondément son mari.

Mon expérience : Merci Frédéric Mitterrand, qui, à l’instar de son Bonsoiiiiir, a sorti le thème de Camille de son contexte pour en faire l’hymne d’une certaine nostalgie d’un certain cinéma français. Dans ce cas précis, ce certain cinéma français – la Nouvelle Vague, dont fait partie Godard – est considéré comme une partie de l’âge d’or. Perso, à part Mes fesses ? Tu les aimes, mes fesses ?, j’ai assez d’antipathie pour Brigitte Bardot et le personnage qui en découle pour ne pas m’intéresser à ce film. Je suis juste intéressée par la beauté créée par Georges Delerue, qui a également créé en termes de génériques badass celui de la série qui inspira Game of Thrones, je veux bien sûr parler des Rois maudits…

C’te beautay ❤

La leçon de piano (1993)

Réalisatrice : Jane Campion

Compositeur : Michael Nyman

Pitch Allociné : Au siècle dernier en Nouvelle-Zélande, Ada, mère d’une fillette de neuf ans, s’apprête à suivre son nouveau mari au fin fond du bush. Il accepte de transporter tous ses meubles à l’exception d’un piano qui échoue chez un voisin illettré. Ne pouvant supporter cette perte, Ada accepte le marché que lui propose ce dernier. Regagner son piano touche par touche en se soumettant à ses fantaisies.

Mon expérience : Déjà, étant donné que le film est un peu sulfureux, j’ai dû attendre qu’il soit diffusé sur Arte dans les années 2000 et d’avoir l’âge requis pour le regarder. Mais c’est un air de piano qui m’a poursuivie toute mon adolescence, puisque cela faisait partie des études de piano de ma meilleure amie. C’est pour cette raison que je n’ai pas été déçue du film quand je l’ai vu, parce que je l’avais déjà en tête depuis au moins dix ans. La force d’un morceau de piano…

L’amant (1992)

Réalisateur : Jean-Jacques Annaud

Compositeur : Gabriel Yared

Pitch Allociné : Les amours d’une jeune fille de quinze ans et demi et d’un Chinois de trente-six ans à la fin des années 1920 en Indochine.

Mon expérience : D’abord, il y a cette figure de Marguerite Duras, cette femme, à mes yeux d’enfant, trop recroquevillée sur elle-même pour que le film qui faisait tant scandale quand j’avais 8 ans puisse être tiré de sa propre vie. Il y eut ensuite, comme La Leçon de piano, l’attente d’avoir l’âge nécessaire pour pouvoir voir ce qui a souvent été décrit comme une ode à la sensualité (et heureusement que Jane March, l’actrice qui jouait Marguerite dans le film, avait bien 18 ans à l’époque, tant elle respire déjà l’érotisme à plein nez). En attendant, je m’imaginais de tendres et délicats baisers adolescents au rythme de la musique de Gabriel Yared.

Ascenceur pour l’échafaud (1958)

Réalisateur : Louis Malle

Compositeur : Miles Davis

Pitch Allociné : Un homme assassine son patron avec l’aide de sa femme dont il est l’amant. Voulant supprimer un indice compromettant, il se retrouve bloqué dans l’ascenseur qui l’emporte sur les lieux du crime.

Mon expérience : Déjà, je suis éberluée par la manière dont Miles Davis a composé cette bande originale. En gros, il a regardé la pellicule montée de Louis Malle et a improvisé dessus. Magnifique, non ? C’est le genre de musique qui colle toute à fait au film noir hollywoodien, sauf que c’est un Français qui l’a réalisé (même s’il a eu une carrière internationale par la suite). Là encore, ce n’est que l’amour du jazz qui me fait fantasmer sur un univers noir (avec Jeanne Moreau et Lino Ventura, donc plus que classe).

Mon expérience du cinéma passe donc par la musique, et je ne compte pas le nombre de bandes originales que j’ai érigées en culte après avoir vu un film – ou avant, ça dépend. Mais je ne compte pas non plus les films que j’ai fantasmés grâce à la musique qui les entoure.

Si j’avais à associer musique et émotions

05 jeudi Mar 2015

Posted by storiadimedioevo in Le cœur a ses raisons

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Mots-clés

Emotions, Musique

gaufrettesNous sommes aujourd’hui le 3 mars 2015, et je vais fêter mon anniversaire à la fin du mois. Je me dis que 32 ans, ce n’est pas vieux, mais cela reste un exploit quand je vois pas mal de personnes de mon entourage qui n’ont pas eu assez de temps pour atteindre cet âge canonique (oui, mon papier est toujours sponsorisé par Prozac TM, mais comme dirait Felt… ). Et pendant ces 32 années, beaucoup de choses se sont passées dans mes oreilles : j’ai dû passer sept ou huit années de ma vie (en totalité) à écouter ou jouer de la musique. Il était donc temps, à l’approche de mon anniversaire, de faire ce que j’aime le plus : associer de la musique à mes souvenirs, mes actions et mes émotions.

Ma madeleine de Proust : Michael Jackson, Man in the Mirror

Je connais d’autres chansons antérieures à 1987, mais celle-ci est la première chanson que je peux resituer dans ma mémoire à l’époque. Je me souviens avec mon père d’écouter Bad en boucle dans la voiture, au point d’user la cassette. Et parmi Smooth Criminal, Bad ou encore The Way You Make Me Feel, il y avait cette chanson dont le début commençait comme une berceuse et finissait comme un cri d’amour général. Bref, une bien belle chanson pour me faire des beaux souvenirs avec mon père.

Mes chansons blacklistées par amour : Leslie Feist, Brandy Alexander

The Beatles, Here Comes the Sun

Chacune de ses chansons est particulière dans le traitement que j’ai eu de mes histoires passées. La première chanson, j’ai dû mettre trois ans post-rupture avant de réécouter l’album The Reminder. Il faut dire que chanter ça en guise de déclaration d’amour avec ma guitare sur la place du Panthéon vers minuit, avec, à la fin de la chanson, la Tour Eiffel qui scintille, ça pose le souvenir romantique qui marque à vie. La deuxième chanson, heureusement que le Chevalier est un exégète absolu des Beatles et qu’il m’a fait découvrir cette merveille absolue qu’est Abbey Road. En effet, grâce à lui, j’ai pu relativiser et oublier le crétin auquel le souvenir de la chanson était associé.

Quand j’ai su que c’était lui : Fauve, Les nuits fauves

Mes premiers mois avec le Chevalier ont revêtu un caractère de violence : ni l’un ni l’autre n’aurait pensé que l’amour nous transformerait de la sorte et aussi vite. Il n’avait pas de vision concrète de ce qui pouvait résulter de l’amour entre deux êtres. J’avais fini par être désabusée sur ma capacité à m’offrir éternellement à une personne. Et puis cette force, indescriptible, est venue nous retourner comme une crêpe. Résultat : on s’apprête quand même à faire de belles conneries ensemble, poussés par cette force qui dévaste tout.

La chanson pour ma meilleure amie : Phil Collins, Another Day in Paradise

Oui, c’est une chanson très triste et qui ne parle pas du tout d’amitié. Mais c’était notre chanson au piano et la chanson avec laquelle on se sentait connectées quand on était adolescentes. J’en veux pour preuve : cette chanson passe à la radio un jour, j’appelle ma meilleure amie pour lui en faire profiter, et elle me répond : Tu vas rire, j’ai coupé le CD, mais c’était ce que j’étais en train d’écouter.

Ma bande-son de l’angoisse : The Beatles, Revolution #9

Avant, quand j’avais une crise d’angoisse, j’avais juste des nœuds au ventre et des crises de tétanie. Mais ça, c’était avant. Avant que le Chevalier me fasse découvrir ce montage musical monté sous une mauvaise descente d’acide. Donc maintenant, quand j’ai une crise d’angoisse, j’ai des nœuds dans le ventre, des crises de tétanie ET des sons chelous dans la tête. Etant donné que je préfère exprimer mes émotions par des extraits musicaux, je ne sais pas si mon angoisse méritait vraiment qu’elle soit exprimée en musique.

Ma bande-son de l’énervement : Ludwig Van Beethoven, Symphonie n°9, deuxième mouvement – Molto vivace

J’ai dit de l’énervement, mais ça peut être aussi de la colère ou de l’excitation liée à une forme d’impatience. Ce début brutal qui annonce qu’il y a quelque chose qui se trame et que ça ne va pas être simple de me maîtriser. Puis la première poussée qui monte doucement avant d’éclater, comme si j’avais envie de courir dans les couloirs en hurlant. Oui, c’est exactement ce qui se passe dans ma tête quand je suis énervée/en colère et que je n’arrive pas à l’exprimer.

Ma bande-son Ricoré : Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour clarinette K622 – Adagio

Quand je me réveille le matin, que je n’ai pas la gueule en vrac et que le soleil est déjà là, quand je me dis que la journée que je vais passer se présente assez bien (je vois des amis, j’ai une fête de famille pas trop chiante), je me fais ce genre de kif pour bien me préparer à la journée qui m’attend. Sinon, c’est ce qui se passe aussi quand je me balade dans mes marais, dans un champ, dans une forêt et que je me sens tout simplement bien.

Mon post-orgasmic chill : Dead Can Dance, Rakim

Testé et approuvé plusieurs fois, tant pour des séances de massages en mode geisha que pour un repos bien mérité après une séance un peu intensive. Ce morceau est limite cliché – le coté sensuel, japanisant, mystérieux, mystique, je ne sais quoi… –, mais il est très efficace quand on veut créer une atmosphère propice à l’érotisme. Et pourtant, ce n’est pas de la sorte que j’ai découvert le morceau, mais en faisant mes barres à la danse durant mon adolescence.

Mes premières barres à la danse ; Ryan Paris, Dolce Vita

Resituons dans le contexte : j’ai commencé la danse en 1986, à l’âge de 3 ans. Mais mes premiers souvenirs de danse datent de 1988-1989, où j’avais comme profs de danse deux copines qui avaient 17-18 ans à l’époque et qui donnaient des cours de modern-jazz pour se faire de l’argent de poche. Et donc, outre le fait de faire des pas de bourrée sur Africa de Toto, je travaillais mes positions, mes battements et ma coordination sur ce morceau qui peut paraître à la limite du ringard. Mais il ne faut pas critiquer, il fallait se figurer ce qu’était la gym et le modern-jazz dans les années 1980.

Quand j’ai eu une journée de merde : Rage Against the Machine, Settle for Nothing

Dire Straits, Brothers in Arms

De ces journées où j’ai gagné les bouboules du Loto de la loi de Murphy. De ces journées où je cumule les grèves de transport matin ET soir, une embrouille avec mon patron, une engueulade avec ma mère et des pains à l’orchestre. De ces journées où j’aurais mieux fait de rester couchée… La première chanson arrive comme un pansement sur tous les coups que je me suis pris au moral, ou comme une catharsis pour éviter d’égorger quelqu’un randomly. La deuxième chanson est efficace quand j’en suis vraiment au point de pleurer toutes les larmes de mon corps et de vouloir me foutre sous un pont. J’ai l’impression en l’écoutant qu’il y aura toujours quelqu’un – Dieu, ma maman, mon parrain qui m’a fait découvrir Dire Straits, le Chevalier – pour me dire que ça va aller en me serrant dans les bras…

Quand j’ai besoin de décompresser : Eddie Warner, générique des Chiffres et des Lettres

Herbert Léonard, Quand tu m’aimes

Michel Sardou, Afrique Adieu

Comme vous le voyez, la plupart du temps, je cherche à comprimer mes émotions négatives. Et de temps en temps, j’explose et j’ai besoin de morceaux pour m’exprimer pleinement. Le premier morceau est gentillet, mais la mélodie est assez accrocheuse pour finir par être malsaine. De plus, il y a un gag avec ce qui est censé être mon métier (à savoir correctrice). Les deux autres sont des cris primaux qui permettent de se défouler. A l’époque où je travaillais encore avec elle, la Siamoise m’a surprise en plein Carême à chanter Quand tu m’aimes dans les couloirs de la boîte, et m’a lancé cette réflexion : Bah putain, il serait temps que tu te remettes à boire…

Et vous, quelle est la compilation de vos émotions ?

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