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Some kind of unreal music

~ Laissez-moi espérer que tous les artistes talentueux ne sont pas morts…

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Archives de Catégorie: Edito chez les Ladies

Ouais, parce qu’on m’a demandé chez Ladies Room de faire ma petite revue musicale…

What’s going on Storia’s ears #14 : Ma vie chez moi et chez les autres

09 jeudi Fév 2017

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Bénabar, Chantal Goya, Charles Trénet, David Crosby, Diana Krall, Freddie Mercury, Graham Nash, Inspiration, Jean-Pierre Ferland, Ladies Room, Maison, Maurice Chevalier, Maxime Le Forestier, Neil Young, Robin Foster, Stephen Stills, Tri Yann

Cet article a été écrit pour la journée spéciale « Ca déménage » du 9 février 2017 chez Ladies Room.

Durant les 34 ans de vie que j’ai vécus sur cette terre, je ne me suis sentie chez moi que pendant 17 ans dans ma vie, lorsque j’ai vécu dans la maison possédée par mes parents, puis lorsque j’ai acheté mon appartement avec celui qui allait devenir le Mari, il y a 3 ans. L’autre moitié de ma vie, je l’ai vécue soit dans des logements de fonction, soit dans des foyers/résidences universitaires, soit en colocation, soit dans des endroits tout petits. Bref, pas de quoi se sentir chez moi.

Et donc fatalement, durant les 17 autres années, j’ai dû déménager une dizaine de fois. Et ce fut à chaque fois une vraie expédition, d’autant plus après mon baccalauréat quand je me suis installée dans toute la Bretagne pour mes études et à Paris pour commencer ma vie professionnelle. 10 lieux, 10 ambiances. Pourquoi ne pas faire une playlist pour cette première journée spéciale de Ladies Room reliftée ?

1983 : Chantal Goya – Voulez-vous danser, grand-mère ?

A peine née, je m’installe dans le logement de fonction qu’occupait ma famille dans la maison de retraite dont mon père était le directeur, en attendant que la maison familiale – un bâtiment de pierres et de terre battue – soit refaite avec le confort disponible en cette fin de XXe siècle. Pendant quelques mois, je partage donc mon quotidien avec quelque 65 pensionnaires de 65 ans ou plus, ce qui fait beaucoup de mamies à gérer d’un coup d’un seul (alors que je pense que mes deux mamies me suffisaient amplement).

Circa 1984 : Maxime Le Forestier – San Francisco

Comme je grandis et que c’est pas cool de tenir à 4 ans dans un deux pièces – genre on est en Bretagne, pas à Paris, merde ! – et que la maison familiale n’est toujours pas habitable, la mairie du village met à disposition de mon père une maison à 50 mètres de la maison de retraite. Pourquoi San Francisco ? Parce que même des années après le départ de cette maison, elle a gardé ses rideaux bleus, d’où La maison bleue dans mon imaginaire d’enfant.

Circa 1987 : Jean-Pierre Ferland – Je reviens chez nous

La maison familiale est enfin habitable et nous nous y installons enfin. Alors que je dormais dans la même chambre que ma sœur jusque là, j’ai enfin ma chambre. Et même si la maison a paru d’abord froide et inhospitalière – voire hantée des esprits des anciens habitants –, elle reste encore aujourd’hui la maison où vit ma mère, où elle m’a élevée et où je me suis construite. C’est parce que cette maison existe encore que je suis encore fan du mouvement pendulaire mensuel, malgré le fait que je me sois bien installée en tant que femme mariée.

2000 : Tri Yann – Je m’en vas

Premier départ de la maison, pour faire mes études à 80 km de là. Je me retrouve avec ma sœur dans une résidence universitaire du CROUS. Pour moi, ça reste une grande aventure, même si je suis sous le regard de ma sœur qui habite à l’étage au-dessus. Je reste deux ans dans cette résidence, même si je reprends l’appartement de ma sœur lors de son départ pour poursuivre une activité professionnelle. Ce fut deux années assez bizarres – la ville était glauque, la fac toute petite et puis 2002, quoi – et j’ai été assez contente d’en partir.

2002 : Benabar – Y’a une fille qu’habite chez moi

Je pars donc dans une autre ville pour d’autres études et c’est le début de 3 ans de collocation pure avec ma sœur. Notre lieu de colocation était assez bizarre : c’était dans la dépendance d’une maison bourgeoise, et, curieusement, chacune des sœurs avait un étage qui lui était dévolu. J’avais ma chambre au rez-de-chaussée avec la kitchenette dans l’entrée, ma sœur avait sa chambre à l’étage avec la salle de bains sur son palier (comme si ça correspondait à notre caractère que le destin nous avait dévolu).

2005 : Freddie Mercury – Living on my own

Comme ma sœur a fini ses études, et moi pas encore, il me faut trouver un nouveau logement. Comme une dame de mon village possède un studio proche de la ville de mes études, ça facilite la recherche. J’avais déjà 22 ans, mais c’est la vraie première fois où je me retrouvais vraiment seule dans un endroit, où je décidais seule de mes faits et gestes dans un appartement. Ca m’a fait drôle. S’en est suivi une année de chômage où je suis retournée chez ma mère et où j’ai squatté régulièrement chez des copains.

2007 : Robin Foster – Loop

Là, pour ma nouvelle année d’études, j’habite à 250 kms  de chez ma mère, dans un autre studio au premier étage d’un petit immeuble squatté au rez-de-chaussée par un alcoolique notoire qui emmerde tous les habitants. J’en profite pour rester en week-end sur mon lieu de villégiature, d’autant que si la ville est bétonnée, les alentours sont des plus beaux. Ces six mois restent les plus durs, entre des relations exacerbées avec certaines personnes (en bon ou en mauvais), remise en question du nouveau choix de carrière que j’opérais, etc.

2008 : Maurice Chevalier – Paris sera toujours Paris

Début de ma vie professionnelle et nouveau logement collectif, dans un foyer de jeunes travailleuses, où ma cousine loge déjà. Le week-end, je fais le mouvement pendulaire chez mon cher et tendre de l’époque, à 60 kms de là. Même s’il est compliqué avec la vie que je mène de respecter l’heure limite d’1h pour rentrer au foyer, ce fut une période assez chouette pour découvrir la capitale, tout en restant à côté de la gare pour rentrer en Bretagne le plus vite possible.

2010 : Charles Trénet – Ménilmontant

Lorsque j’ai été sûre de signer mon CDI et après avoir failli vivre à 2h30 de mon travail d’alors par amour, il fallut que je change d’endroit pour vivre. Mon choix s’est porté sur l’est de la Capitale, parce que je ne pouvais pas me permettre financièrement d’habiter un autre quartier. Ce fut le début de 4 ans qui ont déterminé la femme que je suis devenue, dans un coquet 17m² tranquille. Dès la fin 2013, un autre mouvement pendulaire s’opéra, puisque le futur Mari vint squatter les week-ends et quelques soirs de la semaine dans cet appartement qui devint du coup un peu exigu.

2014 : Crosby, Stills, Nash & Young – Our House

Il était temps que je devienne moi-même propriétaire et ça a été le premier acte fort que j’ai accompli avec le Mari. Notre choix s’est porté sur un appartement dont on s’aperçut par la suite qu’il n’était qu’à 400 m de chez mes beaux-parents (rhô ça va, on l’a visité un mois de janvier, de nuit, et quand on est allé sur le balcon, on n’a pas réalisé que cet immeuble au loin était celui où le Mari habitait déjà ^^). Bref, en attendant d’acheter une maison pour notre future famille, nous évoluons depuis 3 ans dans ce nid qui reste douillet.

Bref, le chemin fut long avant que je me sente de nouveau chez moi. Mais désormais, tant quand que je serai avec le Mari, je l’espère le plus longtemps possible, n’importe où sera ma maison désormais…

 

 

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Sélection de l’automne #2 : Noiserv – A.V.O et Jack Savoretti – Written in Scars

28 samedi Nov 2015

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chronique CD, Jack Savoretti, Noiserv

Ladies Room m’a envoyé comme saveurs d’automne quatre albums de l’écurie Naïve sortis en octobre 2015. Après l’album de VKNG et l’EP de Hein Cooper il y a quinze jours, je vais vous chroniquer aujourd’hui A.V.O. de Noiserv, sorti le 30 octobre, et Written in Scars de Jack Savoretti. Pour cette fois, je ne mettrais que des extraits du communiqué de presse, parce que les deux artistes sont présentés assez longuement.

Noiserv – Almost Visible Orchestra

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La maison de disque dit : Noiserv est le projet solo de David Santos. [….] Après avoir expérimenté avec plusieurs groupes de musique au lycée, il crée Noiserv à l’âge de 22 ans, alors qu’il exerce encore le métier d’ingénieur informaticien. […] Malgré cette autonomie, il appartient à une nouvelle scène venue du Portugal, « la Californie de l’Europe » comme le décrivent souvent les Inrockuptibles…

Mon humble avis : Les titres des chansons sont PUTAIN DE TROP LONGS ! Exemple : Life is like a fried egg, once perfect everyone wants to destroy it (ceci est vraiment le titre de la 6e chanson…). Le communiqué de presse cite en influences principales Yann Tiersen et Sufjan Stevens. Force est de constater que, pour le coup, je suis totalement la piste d’écoute, tant j’ai l’impression d’une cohérence de platitude dans le son. Rien ne se détache sur le plan sonore. Ce n’est pas désagréable, loin s’en faut, et on peut dire que l’album forme un ensemble très homogène.

Et c’est là que, selon moi, le bât blesse. Je suis peut-être dans un cycle où je suis la tendance commerciale de productions très boostées en termes de pop-rock, et A.V.O. me paraît être une anomalie en 2015. Je sais que 2014 nous a offert des artistes aux productions très brutes tels que Nick Mulvey, George Ezra ou même Peter Peter, et que ça me plaisait. Le fait que cet album sorte en 2015 me paraît comme quelque chose d’anachronique en termes de production musicale. Ou alors j’ai été sourde, cette année (ceci est peut-être un début d’explication).

Ce côté DIY reste charmant et très frais, et si le côté en décalage de la production m’a un peu brusquée au début – le Mari a même cherché à booster la chaîne, mais cela n’a rien changé –, mais finalement, il faut se laisser entraîner dans une ambiance très intimiste où Noiserv se livre à cœur ouvert. Oui, vraiment, j’ai perdu cette habitude en 2015. Petit bonus : le dernier titre, Palco do tempo, est en portugais. Autant j’adore le portugais en termes de sonorités. Autant là, ça sonne comme du pâté de foie industriel. La langue portugaise ne mérite pas ça.

Jack Savoretti – Written in Scars

Jack_Savoretti_-_Written_In_ScarsLa maison de disque dit : Un rien charmeur, un brin romantique, et surtout plein de talent, l’Anglais Jack Savoretti est en train de conquérir l’Europe grâce à Written in Scars, un album piqué dans dans un irrésistible veine pop, teintée de folk avec beaucoup d’originalité. Classé à la 1ere place des charts indépendants au Royaume-Uni, en plus de monter à la 12e place du classement officiel mi-juillet, il dépasse désormais les 70 000 exemplaires vendus (soit la 2e meilleure performance d’un jeune artiste britannique derrière James Bay cette année), auxquels s’ajoute sa sortie en Italie, Suisse, Allemagne, Autriche, ainsi qu’en Scandinavie, confirmant l’émergence de ce fabuleux singer-songwriter attendu en France cet automne.

Mon humble avis : les premières notes de Back to Me m’ont littéralement mis dans un état d’hystérie, tant j’ai été immédiatement séduite par cette putain de voix cassée comme j’adore. Cette voix, comme la production générale, représente tout ce que j’aime, comme Paolo Nutini période Sunny Side Up. Chaque chanson me met une claque monumentale et m’enthousiasme, sans pour autant que j’ai l’impression d’écouter la même chose à chaque fois.

Chaque chanson a son ambiance particulière – pop anglaise, folk ou carrément americana sans être dégoulinant. On sent que Jack Savoretti soigne chaque détail des productions proposées : les cordes placées à bon escient, les sections rythmiques lourdes mais pas trop… Cet album est un cas d’école en termes d’équilibre. Je prends l’exemple des chansons très lourdes telle que The Other Side of Love et The Hunger : la section rythmique est très mise en avant dans le mix final, mais cela ne brise pas l’équilibre précaire de la chanson en noyant les autres sections.

Une chanson telle Nobody ‘Cept You – reprise de Bob Dylan – montre aussi la maîtrise du type au guitare-voix, facteur de vérité pour reconnaître un artiste dans lequel je peux m’identifier.   Bref, un disque qui mélange tellement d’influences qu’il en donne le tournis. Chaque chanson est merveilleuse, mais l’écoute linéaire peut filer une sensation de trop-plein. Mais il faut bien écouter l’album jusqu’au bout. Me serait-ce que pour cette bulle de fraîcheur qu’est Catapult, une ballade dans la pure tradition qui pourrait facilement faire chier, mais qui, à l’image de l’album entier, est produite au cordeau. Par contre, les remixes sont réellement malvenus et closent l’album avec une note de merdouille.

Encore merci Ladies Room de me faire un tantinet confiance et de me donner à chroniquer des disques qui mes font évoluer ❤

 

Sélection de l’automne #1 : VKNG – Illumination et Hein Cooper

11 mercredi Nov 2015

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critique, edito, Hein Cooper, Ladies Room, VKNG

Pour  célébrer l’automne, la rédaction de Ladies Room m’a donné à chroniquer quatre albums sortis au mois d’octobre – vous voyez comme je suis à la page en ce moment, nous sommes aujourd’hui mercredi 11 novembre. Et comme quatre albums, ça fait beaucoup pour un article, j’ai décidé de partager la chronique en deux. Aujourd’hui, nous allons donc chroniquer deux albums sortis sur le label Naïve le 2 octobre 2015 : Illumination  de VKNG et l’EP éponyme de Hein Cooper.

Hein Cooper – Hein Cooper

hein1La maison de disque dit : Hein Cooper est un auteur-compositeur australien originaire de Milton (New South Wales). Découvert par le manager de Half Moon Run, alors qu’il jouait dans un petit bar de Sydney, ce dernier l’invita à Montréal pour qu’il puisse écrire, enregistrer une démo et… signer un contrat avec les Disques Indica.

En octobre 2014, de retour à Montréal après un séjour en Australie où il put parfaire son identité musicale, il enregistra son premier EP réalisé par Marcus Paquin (Arcade Fire, The National, Local Natives).

Le changement, la transformation et l’évasion sont les thèmes principaux de l’EP et son fortement reflétés dans la chanson-titre The Art of Escape que Hein décrit comme un appel à toutes les merveilleuses âmes itinérantes qu’il a croisées dans sa vie, mais aussi à quiconque se sentant seul face à son rêve le plus cher.

Mon humble avis : Cet EP est curieux, tant il réunit toutes les influences musicales qui me nourrissent depuis un an ou deux à l’écoute de ma radio préférée. Il s’ouvre donc sur The Art of Escape, une chanson folk, douce, puissante et onirique à la fois. Sur The Real, d’une part, on entend parfaitement l’influence Arcade Fire dans la production. Et d’autre part, la réaction du Mari a été celle-ci : C’est le son qu’on attend de U2, certes un peu gonflé, mais c’est exactement ça. Luna Sky et Eyelids  reprend la recette initiale de la chanson onirique. Personnellement, j’ai trouvé que l’ajout du remix de The Art of Escape tenait plus du remplissage énervant qu’autre chose.

Bref, Hein Cooper est un EP de folkeux qui se soigne en allant chercher dans une production couillue un son qu’il espère être dopé. Les chansons folk sont vraiment charmantes, les chansons un petit peu plus « produites » donnent l’espoir de sons un peu plus « commerciaux », mais pourraient nuire au noyau créatif de départ. Quoi qu’il en soit, cet EP est une très bonne introduction à un univers qui ne peut qu’être apprécié des amateurs d’indie et des folkeux. Et la réaction finale du Mari : Tu sens qu’il n’a pas inventé l’eau chaude.

VKNG – Illumination

Pochette-album-nuit-VKNG-HD300dpiLa maison de disque dit : VKNG est une groupe de pop music fondé en 2013 par deux musiciens reconnus, deux amis d’enfance passionnés par toutes les musiques.

Maxime Delpierre, guitariste et producteur que l’on a pu entendre en tant que leader dans Limousine ou Viva anD The Diva, ainsi qu’aux côtés de Joakim, Rachid Taha, Chocolate Genius, Rodolphe Burger, Oxmo Puccino, Damon Albarn ou Mick Jones (The Clash). Il a récemment réalisé les albums de Jeanne Added, Flip Grater au Alice Lewis.

Thomas de Pourquery est connu en tant que chanteur, saxophoniste, compositeur et comme une figure majeure du jazz européen, lauréat en 2014 d’une Victoire de la Musique catégorie Album Jazz de l’année. Il a aussi collaboré récemment avec des artistes d’horizons très différents, du groupe Metronomy à Oxmo Puccino, il est également depuis quelques années un chanteur demandé (duos avec Rachid Taha, Philippe Katerine, Babx, John Greaves…)

Il y a dans la pop de VKNG autant le grand large des Flaming Lips ou LCD Soundsystem que cette West Coast du bout du monde, cette américaine des années 1970, gorgée de soul (le Marvin Gaye de « I Want You »), d’amour et de soleil.

Comme deux adolescents, VKNG en visites les vestiges et les fantômes, jouant et se jouant des clichés FM, pour créer une freaky soul disco unique en son genre parlant d’amour sous toutes ses formes, de la plus douce à la plus convulsive.

Mon humble avis : Déjà, je n’aurais pas dû lire la présentation de presse avant de lancer le CD dans le lecteur, ça a déjà biaisé mon jugement. Je sais que c’est très vendeur de mettre en avant le CV un peu classe d’un artiste qui a un peu de bouteille et qui fait un projet de son côté.  Mais je n’aime pas qu’on émette une suggestion d’écoute de la sorte, d’autant que l’effet final ne correspond pas du tout.

Passons maintenant à l’écoute. Dès l’entame de llumination, le Mari sort : 1984 ! Les claviers Yamaha ! Sors de ce corps, Simple Minds ! Je ne serai pas si catégorique à cet égard, mais pour des mecs qui voulaient faire un son très 1970’s, l’entame est quand même curieuse. Girls Don’t Cry fait appel à la collaboration d’Olivia Merilahti, du groupe The DO. Si le Mari persiste dans une lecture new wave, je trouve que ce morceau est au contraire bien plus efficace et plus sensuel et correspond davantage à ce que la maison de disques a voulu en dire. Le son y est un petit peu plus boosté, plus rock et écoutable en 2015. Cette sensation persiste avec l’écoute de Killing in the Name of God, qui me rappelle une version électro et sous stéroïdes d’une chanson lambda du groupe Kings of Leon.

First Pop est un morceau plus évanescent, assez glam. A ce moment de l’album, cette pause est plutôt bienvenue, comme une vague de fraîcheur après un son très boosté. S’en suit un morceau très funk, Mary, très réussi en termes d’ambiances et de production, au point que je marque le swing dès les premières mesures. Don’t Stop est la première (la seule j’espère à ce moment d’écoute) à m’agacer avec ce clavier en morse qui pollue un peu l’ambiance de la chanson et qui me file un mal de crâne. Réaction du Mari : C’est là où tu vois que M83 a eu du succès…

We Are The Ocean commence avec une valse Metronomy-compatible en termes de sonorités. Et puis ce moment « paf le chien » qui arrive autour des cinquante secondes du titre… Bref, un morceau très surprenant dans sa structure, comme dirait Norbert Tarayre : J’ai les fesses qui font bravo. More est un morceau au contraire très basique dans sa structure, où on retrouve les automatismes new wave que l’on craignait au début de l’album. Là encore, on dirait qu’il y a eu une volonté de faire une pause « émotionnelle » après des morceaux très prenants… The Price, un morceau de plus de sept minutes, conclut donc cet album sur une note très planante, comme pour marquer la fin de la récré. Le Mari, quand je lui ai dit la durée du morceau, a ajouté : De toutes façons, tous les grands albums new wave ont un morceau final qui fait à peu près sept minutes. Et en fait, surprise ! C’est un ghost track  acoustique très frais…

Illumination est un album à l’écoute linéaire très cohérente, malgré un mélange d’univers finalement très divers : on passe de la new wave au funk, de l’électro au rock boosté. Définitivement, je n’ai pas la même grille d’écoute que la maison de disques, et, à vrai dire, tant mieux. J’avais des appréhensions à écouter ce disque, j’en ressors ravie et le Mari aussi.

Rendez-vous dans un prochain numéro avec les critiques des albums de Noiserv et de Jack Savoretti.

10 chansons… de cocus et d’infidèles

16 lundi Fév 2015

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Brigitte Bardot, Hélène Rollès, Infidélité, Jeanne Chérhal, Marvin Gaye, Patricia Kaas, playlist, Rihanna, Serge Gainsbourg, Serge Lama, Shaggy, Sheryfa Luna

Le 19 février 2015, Ladies Room organise une journée « Gardons notre mauvaise foi » sur l’infidélité. Je leur ai donc concocté une playlist pour l’occasion, que voici.

homme-infidele-trompe-couple-femmeAujourd’hui, je savoure les joies du couple bourgeois et exclusif avec Le Chevalier depuis 18 mois (même si je sais que l’amour dure 3 ans). Quand j’ai vu la thématique de Ladies Room, je me suis demandé si j’étais légitime pour parler d’infidélité, alors que je vis le big love de ouf. Ce n’est pas comme si j’étais une oie blanche qui n’avait rien connu avant son preux sauveur – vous-mêmes, vous savez –, mais quand même, en écrivant ces lignes, j’ai comme un petit goût amer dans la bouche.

Malgré tout, sans entrer dans les détails de ma vie intime, elle a été assez bousculée avant mes 30 ans pour avoir connu deux-trois choses en lien avec la thématique demandée. C’est juste que la trentaine m’a rendue conne et moralisatrice au point de ne pas assumer certaines choses de mon passé. J’ai appris grâce à ces choses, et c’est parce que j’ai vécu ces choses que j’évite de faire les mêmes erreurs aujourd’hui. Finalement, ça me va tellement bien d’être conne et moralisatrice à 32 ans…

Comme je ne peux plus parler de l’infidélité à travers mon œil aguerri, je vais donc le faire comme d’habitude : en musique. Car si les chansons parlent d’amour de manière langoureuse, voire cucul, elles peuvent aussi parler des peines de cœur provoquées par la traîtrise de l’autre. Mais là aussi, on n’est pas à l’abri d’un excès de pathos ou de niaiserie. Comme je suis équilibrée, je vais aussi me placer du côté des chansons qui traitent de l’infidélité côté traîtres (côté que je connais le mieux).

Booooooooooooooooh, tu m’as trompée, connard !

Quand on se retrouve du côté trompé du couple, ou quand on soupçonne l’autre de coucher avec un(e) collègue/un(e) pote super proche, on a l’impression parfois d’avoir bousillé sa vie en faisant confiance à une personne qui n’en est même pas digne. Selon les personnes, on peut prendre la chose avec philosophie ou carrément péter les plombs.

Marvin Gaye, I Heard It Through the Grapevine

Bon, je sais, il n’est pas l’auteur de la chanson, mais force est de constater que même quand il doute que sa meuf est en train de fricoter avec l’ex d’icelle, Marvin garde la classe absolue. Dans la chanson, il est certes question de soupçons d’infidélité, mais tant la voix de Marvin que l’orchestration trompe la vigilance de qui ne comprend pas les paroles (ce qui fut mon cas pendant des années). En effet, il résulte de cette chanson une charge érotique tellement lourde que même la jeune femme censée avoir trompé Marvin en est troublée. Ou alors les publicitaires de Levi’s dans les années 1980 sont de gros pervers.

If you know what I mean…

Sheryfa Luna, Il avait les mots

L’histoire de la meuf concon qui sort de l’adolescence et qui s’installe dans une position de maîtresse malgré elle a beau être so cliché, la recette marche toujours. Avant d’être combattantes et séductrices, à peu près 80% d’entre les femmes se sont fait avoir de la sorte. Qui par leur premier petit copain qui a fini, une fois l’affaire faite, avec leur pire ennemie du lycée. Qui, étudiantes ou jeunes travailleuses, par un mec marié enlevait leur alliance en leur présence. Bref, comment refaire confiance à un mec après ça ?

Patricia Kaas, Je voudrais la connaître

La position de cocu(e) peut parfois générer une curiosité malsaine. Puisque désormais, être soi ne suffit plus à conquérir et garder l’être aimé, savoir ce que l’autre a de plus que soi peut parfois s’avérer obsessionnel au point de le/la désirer soi-même. On se plaît à avoir mal, on se surprend à vouloir prendre son conjoint en faute avec elle… A l’extrême, ce sentiment peut générer une grande pulsion érotique, et c’est ce qu’on appelle le candaulisme.

Jeanne Cherhal, Un couple normal

La situation la plus dure, c’est quand on se retrouve sciemment dans le rôle de maîtresse en espérant qu’il va quitter sa femme et qu’on se retrouve à attendre un mec qui finira par faire un troisième à la femme dont il jurait qu’il ne touchait plus le corps. Dans ce cas, il est nécessaire de quitter le bonhomme avant de se faire vraiment du mal au point de ne plus se respecter.

Serge Lama, Les petites femmes de Pigalle

Je me fais tromper ? So what ? Autant en profiter, moi aussi ! Certes, ce point de vue n’est pas partagé par beaucoup de personnes trompées et on peut également regretter cette vengeance malvenue. Mais si Serge nous dit qu’il est cocu mais content, c’est qu’il a pas mal travaillé sur lui-même pour transformer cette crise d’ego en fête du slip.

Je t’aime, oui mais…

Rester en couple avec quelqu’un n’est pas facile, et il arrive que l’usure arrive plus vite que l’on ne pense. On pensait ne pouvoir chérir qu’une seule personne à la fois, et on se retrouve du jour au lendemain dans le lit d’un autre. Là encore, les réactions sont diverses, entre la flatterie de l’ego et la culpabilité.

Rihanna, Unfaithful

Dans cette chanson, nous sommes typiquement dans la culpabilité que provoque l’infidélité. L’autre sait que tu vas voir ailleurs, mais fait comme si de rien n’était, car il t’aime et est persuadé que tu l’aimes encore. La personne infidèle s’en veut donc de trahir cette confiance absolue, mais elle est persuadée qu’elle ne peut pas s’en empêcher. Quelle belle situation perverse en perspective…

Shaggy, It Wasn’t Me

Oooooh, la belle réaction de fumiste du mec qui se fait prendre en flagrant délit et qui ose dire : C’est pas moi, c’est mon jumeau/un mec qui me ressemble/Dominique Strauss-Kahn avec cette meuf… Ceci est peut-être l’un des pires clichés véhiculés sur les hommes : non seulement ils ne savent pas tenir leur bite, mais en plus, ils n’assument même pas leurs actes.

Brigitte Bardot, Ciel de lit

Pour avoir beaucoup discuté du polyamour à une certaine époque avec certaines personnes, même si être en couple avec le Chevalier est un boulot à plein temps, prendre un amant pour le jour et garder le mari pour la nuit peut paraître tentant, mais j’aurais peur de me lasser de ce schéma. Si ça se trouve, c’est peut-être parce que je suis encore un peu verte en amour, ou au contraire trop vieille. Ou alors, c’est vraiment que ce n’est pas mon truc.

Serge Gainsbourg, La femme des uns sous le corps des autres

Les hommes aiment bien les femmes infidèles… sauf quand c’est la leur. Encore un bel apanage de la virilité mal placée que ce besoin de posséder une femme, puis d’autres (même si manifestement, elles sont déjà « possédées » par d’autres).

Hélène Rollès, Amour secret

Rhôa ça va ! On a le droit d’être infidèle ET cucul, comme nous le prouve Hélène Rollès. Cela me rappelle un Toute une histoire récent (ma vie de chômeuse est pas-sion-nante !) sur les hommes amants de femmes mariés et qui étaient, pour le coup, vraiment niais pour certains. Car il ne faut pas oublier que, derrière l’infidélité, il ne se cache pas que des coups de bite à répétition.

Bien que je vous ai parlé d’infidélité et de ses avatars musicaux, je voudrais malgré tout rassurer le Chevalier : ceci est une commande d’écriture et ne reflète en aucune manière mon avis actuel, wokay ? Coucouche panier, mon cœur.

Diana Krall – Wallflower

11 mercredi Fév 2015

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critique, Diana Krall, Ladies Room

dianakrallwallflowerportadaLa rédaction de Ladies Room m’a envoyé l’album de Diana Krall, Wallflower, sorti le 2 février 2015. Je les en remercie.

Encore merci à Ladies Room de m’avoir envoyé un disque d’une de mes artistes préférées de smooth jazz en écoute. Je l’avais découverte avec The Look of Love, et depuis, mon amour pour elle n’a jamais souffert d’une quelconque déception : quand je décide de m’intéresser à une de ses œuvres, je suis toujours ravie.

Cet hiver 2015, après une pneumonie qui a repoussé à la fois la sortie de l’album (prévue au départ le 9 septembre 2014) et la tournée qui s’en suit, Diana Krall nous présente donc son album Wallflower. N’ayant pu assister au concert privé qu’elle donnait ce mardi 10 février à Paris, mon lot de consolation sera donc de vous chroniquer cet album de reprises qui contient ses petits ratés, mais dans l’ensemble assez bien construit.

Mon humble avis

Comme, finalement, cet album me paraît extrêmement riche et disparate, je vais vous faire un petit point chanson par chanson.

California Dreaming (The Mamas & The Papas) : Pour commencer l’album, on a droit à une reprise très aseptisée, où j’ai l’impression que la voix est autotunée à l’extrême et que la session rythmique en mode bossa nova molle est faite au Bontempi. Même l’orchestre de cordes ne sauve pas la mise. Ca ne se fait tellement pas, d’ouvrir un album comme ça. J’ai dû me faire violence pour avoir envie d’écouter.

Desperado (The Eagles) : Là, on commence à revoir ce qui fait l’identité musicale de Diana Krall : un piano-voix avec un orchestre de cordes discret et une mélodie accrocheuse.

Superstar (The Carpenters) : Ça fond parfaitement dans mes oreilles. L’orchestration est au top, la mélodie est parfaite.

Alone Again (Naturally) (Gilbert O’Sullivan) : J’ai un souci majeur sur cette chanson. En effet, je n’apprécie pas au départ Michael Bublé, car je considère qu’il a perverti le jazz vocal en collant une voix limitée à un style de crooner. Sorti de cet énervement de départ, en dépit d’une impression d’un excès d’autotune, j’ai trouvé la chanson plutôt bien construite par rapport à la version de départ qui était vraiment tarte.

Wallflower  (Bob Dylan) : Cette participation du guitariste Blake Mills à la slide est de très bon aloi. La chanson est mélancolique, mais très bien construite. Et surtout, elle donne une certaine forme de douceur à une chanson de Dylan qui en demandait beaucoup.

If I Take You Home Tonight : Voici la seule chanson composée par Diana Krall. Je suis très touchée par la mélodie et l’orchestration, car ce genre de composition me sert d’inspiration pour les miennes. C’est mélancolique, c’est très beau et ça devrait encourager Diana Krall à composer davantage, tant elle est douée.

 I Can’t Tell You Why (The Eagles) : Décidément, dès lors qu’elle veut se lancer dans la bossa nova, ça a tendance à tomber à plat. Cette reprise est lourde, surorchestrée, et puis ces chœurs qui ne servent à rien, c’est insupportable.

Sorry Seems To Be The Hardest Word (Elton John) : Au départ, je suis très critique envers n’importe quelle reprise de cette chanson, étant donné que c’est ma chanson préférée d’Elton John et qu’elle est juste parfaite sous cette forme. Reprise par Diana Krall, c’est d’une telle platitude sans nom que je saigne des oreilles. Limite, elle me ferait presque regretter la version de Blue, et croyez-moi, ce n’est pas un compliment.

Operator (Jim Croce) : Cette chanson est la seule de l’album où je me retrouve avec des sentiments mêlés. Je ne sais pas si j’aime ou pas. Peut-être que l’orchestration est trop pop pour mon esprit formaté smooth jazz depuis le début de l’écoute de l’album.

I’m Not In Love  (10 CC) : Quand on reprend I’m Not In Love, il se peut qu’on tombe facilement dans la facilité, tant, bien que cette chanson ait des qualités non négligeables, la mélodie peut sembler plate. Ici, l’orchestration est correcte, l’intention est bonne. Ce n’est pas la meilleure chanson de l’album, mais elle se laisse écouter sans énervement, contrairement à d’autres.

Feels Like Home (Chantal Kreviazuk) : La participation de Bryan Adams me fait particulièrement plaisir, et c’est peut-être ce qui a influencé mon avis sur la chanson. Alors que la chanson de départ est très country-tarte, cette version tire vers des sonorités un peu plus classes, qui vont du blues à l’americana. La preuve que cette mélodie et cette orchestration sont accrocheuses : je me suis mise à chanter spontanément dès la première écoute, et je continue à chanter en rédigeant cet article.

Don’t Dream It’s Over (Crowded House) : Pour finir cet album, Diana Krall a décidé de faire une reprise super efficace d’un vieux tube des années 1980 (sur laquelle j’ai aussi chanté spontanément). Alors que la chanson de départ a fini par être morte par excès de kitscherie, la chanteuse réussit à lui redonner des lettres de noblesse par une orchestration dont elle seule connaît le secret.

Bilan

Un album assez inégal, donc, où la différence entre les chansons semble être mue par l’intention mise par Diana Krall dans l’interprétation d’icelles et par des choix d’orchestration plus ou moins adéquats. Malgré tout, quand les chansons sont bonnes, elles sont juste parfaites, tandis que les chansons moins bonnes ne sont pas non plus catastrophiques. Cela reste quand même un album que je conseillerais pour une introduction en douceur au smooth jazz et au jazz vocal, afin d’en voir toute la diversité.

Some kind of unreal music #37 : Revue du printemps

09 dimanche Mar 2014

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Coldplay, edito, Fauve, Ladies Room

Cette année, nous avons un peu de chance : le printemps est en avance de quelques jours. C’est l’occasion de faire Carnaval sous un temps plus clément que ceux faits l’an dernier, mais aussi, comme aujourd’hui, de prendre des verres en terrasse ou de se poser dans un parc (surtout qu’aujourd’hui 9 mars 2014, il faisait 20°C à Paris). Evidemment, la musique va en conséquence. Des nouveautés, de projets qui murissent, bref, le printemps est là pour que les pousses éclosent. Voici donc mon petit choix.

En écoute : Fauve – Vieux frères, part 1

fauve1-590x331Je peux vous le dire, et je pense que vous le savez maintenant, que je dois être la seule personne âgée de plus de 15 ans qui s’intéresse à la musique de ce collectif sans pour autant porter un juger un jugement de valeur, tout ça parce qu’ils ont l’air un peu jeunes et qu’ils abordent des sujets de sales emos. Par conséquent, j’étais plutôt impatiente de la sortie de ce premier LP, pour voir s’ils arrivent à tenir tout un album sans tomber dans la caricature…

Force est de constater que ce n’est pas parce qu’ils ont un succès relatif qu’ils ont décidé un quelconque virage artistique pour plaire à un plus grand nombre. À la rage (Voyous) a été privilégié le  côté un peu blasé speed (Infirmière, Tunnel, Jeunesse Talking Blues), tout en passant par le crescendo dans les sentiments (De ceux). Les thématiques naviguent encore entre le désespoir amoureux, la force du collectif, la rage, la marginalisation… Alors oui, ça peut agacer la plupart des personnes, mais au moins, c’est un album cohérent, et qui, bizarrement, ne s’essouffle pas, contrairement à Blizzard où le collectif finissait par se caricaturer. Le côté négatif, c’est qu’on finit par se lasser devant une légère platitude dans le ton.

L’album qu’on attend : Coldplay – Ghost Stories

chris-martin-20060824-154779Attendu pour le 19 mai 2014, le nouvel album du groupe londonien suscite les convoitises et les interrogations après le choc Mylo Xyloto. Deux extraits sont déjà sortis à une semaine d’intervalle.

First I was o_O

… then I was ❤

… et c’est d’ailleurs ce deuxième extrait qui est diffusé actuellement à la radio. Et force est de constater que Magic fait son petit effet…

@ouifm je trouve que ce nouveau Coldplay est une superbe chanson pour faire l'amour… pas vous ?

— L'inénarrable (@MrLeNem) March 4, 2014

Bref, suivant Coldplay depuis A Rush of Blood to the Head (2003), et considérant que Coldplay est toujours Coldplay même depuis Viva la Vida (2008), je suis davantage sur les starting blocks que pour Mylo Xyloto après avoir écouté Every Teardrop is a Waterfall. Je regrette cependant, comme beaucoup de fans, que la trame rythmique ne soit plus acoustique (on reste quand même nostalgique d’une grosse batterie lente à la In my place), mais l’aspect éthéré et nostalgique du Coldplay des débuts respire encore, et c’est bien pour ça que je pense que le groupe a survécu à la production de Brian Eno.

En bref

Roger-Gicquel_scalewidth_300– Gérard Mortier, ancien directeur de l’Opéra de Paris et du Teatro Real de Madrid, vient de décéder à 70 ans.

– Des militants UMP reprennent Famille de Jean-Jacques Goldman en l’honneur de Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret candidat à sa propre succession.

– Metronomy, après The English Riviera (2011), sort ce lundi Love Letters. J’ai hâte !

La playlist du mois

DEVO – Jocko Homo

Sortir avec le Chevalier laisse des traces indélébiles… SORTEZ-MOI DE LÀ !

U2 – I still haven’t found what I’m looking for

Je suis rentrée mercredi, comme tous les ans, dans ma période d’introspection spirituelle annuelle. Depuis le temps, j’ai compris que ce n’était pas qu’une histoire de privations ou de retrait de la vie sociale, mais surtout pour prendre un temps pour soi et voir où va sa vie. Espérer un jour trouver ce que je recherche, c’est le principal espoir de ma foi.

N.E.R.D., Hypnotize U

Pharrell, arrête tes conneries, retire ton chapeau et ton politiquement correct de façade que tu revêts depuis ton mariage et refais-moi vibrer les ovaires, chéri !

Au mois prochain pour une revue de Pâques !

#36 : Les Victoires de la musique 2014 en pronostics

07 vendredi Fév 2014

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Stromae, Victoires de la Musique

photo-les-victoires-de-la-musique-2014-les-nominations-52d55ae441499Cette année, pour cause de timing pas super avantageux (putain, France 2, qu’est-ce que ces manières de mettre ma cérémonie annuelle le jour de la première St-Valentin que je fêterai en couple !), je ne ferai pas mon sempiternel live report des Victoires de la Musique. Mais cela ne m’empêche pas de faire mon pronostic annuel. J’ai même organisé un concours sur FB pour offrir un repas japonais et le CD de son choix à un pote (sachant que j’ai gagné un concert de l’Orchestre National de France et un haggis par le même biais pour les Victoires de la musique classique ^^).

Cette année, que retiendra-t-on ? Que Stromae est partout, et que, pour certaines catégories, il est nommé plusieurs fois. Ce qui, au regard du rendement qualitatif musique d’origine française/francophone, est foutrement inquiétant pour l’année 2013. Ce n’est pas que je n’aime pas Stromae, bien au contraire, je lui trouve la classe de Jacques Brel. Mais il me semble quand même qu’il n’y a pas eu que Papaoutai comme tube populaire (mis à part Get lucky, bien sûr). Mais rassurez-vous, – M – est quand même nommé dans une catégorie (Spectacle musical/Tournée/Concert), sauf que ce sera très coton pour lui d’avoir un prix face à C2C, les grands gagnants de l’an dernier.

Voici donc mes pronostics et ceux de mes copains…

Artiste interprète masculin

–          Etienne Daho
–          Christophe Maé
–          Stromae

Moi et mes copains pronostiquons massivement Stromae, parce que malgré le fait qu’il commence à faire chier beaucoup de monde avec son omniprésence, il reste quand même le mec qui s’en sort le mieux qualitativement en 2013. Daho revient, mais avec un son qui date des années 1990. C’est gentil, mais tu as juste 20 ans de retard, tu fais pitié. Quant à Christophe Maé, à lui seul, il mérite qu’on fasse une révolution culturelle en France pour laver cet à peu près 25% de la population française qui se traîne ces tels goûts de merde. Oui, j’insulte les fans de Christophe Maé, mais je suis désolée, pour moi, ce n’est pas un artiste à part entière.

Les oubliés : Johnny Hallyday : même si sortir un album à 70 ans et dans son état n’est pas la meilleure des choses qui soit. Emmanuel Moire : quitte à prendre un échappé des comédies musicales qui fait de la soupe… – M – : bah alors ? Tété : parce que je sais que je vais faire plaisir à deux-trois copines comme ça. Julien Doré : Idem.

Artiste interprète féminine

–          Lilly Wood and the Prick (sic !)
–          Vanessa Paradis
–          Zaz

Alors là, ça se bastonne un peu. Une courte majorité (dont moi-même) pronostique Vanessa Paradis tandis que l’autre partie votre pour Lilly Wood… Je ne vote pas pour ce deuxième avatar parce que, selon moi, étant donné que Lilly Wood… est un duo, il n’a pas sa place dans cette catégorie, même si j’avoue que c’est bien meilleur qualitativement que le dernier album de la Paradis. Quant à Zaz, même remarque que pour Christophe Maé : ce n’est pas parce que ça se vend que c’est qualitativement remarquable.

Les oubliées : Rose : à moins que les Victoires lui fassent payer la grande confidentialité de Et puis juin. Zazie : il paraît que son dernier album n’est pas mal, mais je n’ai pas eu la curiosité de l’écouter. Shy’m : ils ont bien osé Tal en 2013. Lara Fabian : PARCE QUE C’EST COMPLIQUÉ DE HURLER UN VERDICT QUAND EN PLUS IL Y A UN TEL BOUCAN AUTOUR DE SOI (et mille excuses de ne pas avoir épargné vos tympans comme elle l’aurait dû, elle, pour éviter de vriller les siens). Joyce Jonathan : on nomme bien la maîtresse du président aux Césars, pourquoi pas sa belle-fille aux Victoires ?

Album révélation

–          Cats on Trees – Cats on Trees
–          HollySiz – My name is
–          La Femme – Psycho Tropical Berlin

Parmi mes copains, c’est la catégorie où ça se bastonne le plus. J’ai une légère préférence personnelle pour La Femme, mais personne n’est d’accord avec moi. Mes potes se divisent sur le sujet entre auditeurs de Oüi FM qui privilégient HollySiz et les autres qui privilégient donc Cats on Trees. Quitte à laisser tomber mon avis personnel, je pronostiquerais davantage le deuxième groupe. En effet, Cécile Cassel (qui se cache derrière HollySiz) me gonfle trop, d’une part, par sa nécessité d’exister en tant que fille et sœur de, et d’autre part, parce quitte à faire de la musique populaire et avoir un espoir de durer, autant ne pas faire du sous-Gossip.

Les oubliés : Fauve – Blizzard. Oui, c’est un EP de 8 titres, mais ça a longtemps été en tête des ventes FNAC. Florent Mothe – Rock in Chair : Si vous ne vous en souvenez pas, il a fait partie de Mozart, l’Opéra Rock. Sophie-Tith – Premières rencontres : Alors oui, ce n’est pas un album de chansons originales, mais j’y crois tellement, à cette gamine.

Artiste ou révélation scène

–          1995
–          Christine & The Queens
–          Albin de la Simone
–          Woodkid

Là encore, il n’y a pas de consensus. Woodkid emporte une légère majorité face à Christine & The Queens. Une copine, connaissant mon goût pour le groupe, m’a demandé pourquoi je ne pronostiquais pas 1995. D’une part, parce que les Victoires, sur ce coup, ont un an de retard, et d’autre part, parce que les membres du groupe sont trop occupés actuellement à porter des projets plus personnels. Par conséquent, je maintiens Woodkid qui m’a quand même foutu une sale claque au début de l’année 2013.

Les oubliés : Fauve : syndrome 1995, à savoir que le groupe sera pris en compte par les Victoires quand le collectif se sera disloqué, pour la cérémonie 2015. Luc Arbogast et Olympe : Ah non ! The Voice, c’est caca !

Album de chansons

–          Etienne Daho – Chansons de l’innocence retrouvée
–          Julien Doré – Love (avec le o barré)
–          Stromae – Racine carrée

Même si la majorité pronostique Stromae – tiens, il n’a pas changé de style musical sur le 2e album, alors que Cheese, pour les Victoires 2011, a obtenu la Victoire pour l’album musiques électroniques –, je pense que les deux fans énamourées au fond de la salle peuvent jouer juste en pronostiquant Julien Doré qui s’en sort très bien. Quant à Etienne Daho, t’as rien trouvé de mieux qu’une femme à poil pour essayer de faire vendre ton album ?

Les oubliés : Alice Dona – Mes petites madeleines : trop old school ? Pas assez mainstream ? Axelle Red – Rouge ardent : Complètement à la ramasse ? Nicoletta – Ici et ailleurs : même remarque qu’Alice Dona. Elodie Frégé – Amuse-bouches : Trop sexuelle ?

Album rock

–          Phoenix – Bankrupt
–          Indochine – Black City Parade
–          Detroit – Horizons

Peu d’inspiration pour le coup, on préfère pronostiquer la sûreté, à savoir Phoenix. En effet, ça commence à se savoir qu’Indochine est aux fraises, et ça, ça me fait vraiment mal au cœur. Quant à Detroit, t’as beau chanter en anglais désormais, on t’a reconnu, Bébert, et vu comment t’es un peu blacklisté dans le métier, ça m’étonnerait grandement qu’on te file le prix sans créer un esclandre.

Les oubliés : Eiffel – Foule monstre : pour moi, c’est l’album rock de 2013. Axel Bauer – Peaux de serpents : trop confidentiel. Déportivo – Domino : Parce que ça, ma gueule, c’est du rock ! En témoigne les coudes et les genoux imprimés dans mon dos lors de leur concert place de la République en juillet 2013.

Album de musiques urbaines

–          Grand Corps Malade – Funambule
–          1995 – Paris sud minute
–          Maître Gims – Subliminal

Je ne m’engage qu’à titre personnel sur ce coup. Si je pronostique le coup de cœur, ce serait évidemment 1995. Mais si je pronostique la raison, j’oserais quand même m’avancer sur Maître Gims qui est plus populaire auprès du public cible. Quant à Grand Corps Malade, le slam est trop passé de mode pour qu’il ait une quelconque chance face à l’ex-Sexion d’Assaut.

Les oubliés : La Fouine – Drôle de parcours : Popstars lui a fait beaucoup de mal, à force de passer pour un con. Tal – À l’infini : Après l’avoir bien ridiculisée en 2013, les Victoires ont compris qu’elle ne tiendrait pas la route. IAM – Arts martiens : La vieillesse est un naufrage. Psy 4 de la Rime – 4e dimension : Alors on nomme Grand Corps Malade pour faire consensuel et on oublie les vrais rappeurs ? Casseurs Flowteurs – Orelsan et Gringe sont les Casseurs Flowters : Ne le prends pas mal, Aurélien, mais ton coloc’ a beau être plus beau que toi, non seulement il est lourd, mais tu fais réellement de la merde en sa présence. C’est bien beau de conserver ses potes quand on a du succès, mais clairement, vire-le. T’es bien meilleur tout seul.

Album de musiques du monde

–          Winston McAnuff et Fixi – A new day
–          Ibrahim Maalouf – Illusions
–          Mayra Andrade – Lovely difficult

Le pronostic est sans appel : tous derrière Ibrahim Maalouf. Le talentueux trompettiste, sosie parfait de Mouloud Achour, a suffisamment séduit avec Diagnostic pour traîner derrière lui une réputation d’albums sensuels, colorés et métissés. J’avoue que je ne connais pas trop Mayra Andrade, mais je la vois en bonne outsider dans la mesure où elle a quand même un certain lobby derrière elle.

Les oubliés : Tropical Family : quel intérêt de faire reprendre de la musique française et caribéenne par la nouvelle génération pour faire musique du soleil ? Keen’V – Ange ou démon : C’est une injustice des Victoires de ne pas voir sur son propre territoire un grand représentant du dancehall.

Album de musiques électroniques

–          Gesaffelstein – Aleph
–          Kavinsky – Outrun
–          Elephanz – Time for a change

Je parle en mon nom personnel : je n’ai pas assez suivi la musique électronique en 2013. Je pronostiquerais donc Kavinsky qui, à mon sens, a quand même derrière lui la réputation faite par la bande originale de Drive.

L’oublié : Daft Punk – Random Access Memories. Ce n’est pas parce que le duo versaillais a pété des scores aux Grammy Awards qu’il faut les snober de la sorte !

Chanson originale de l’année

–        Johnny Hallyday – 20 ans
–        Stromae – Formidable
–        Maître Gims – J’me tire
–        Stromae – Papaoutai

Encore un gros consensus derrière Formidable, bien moins agaçante que Papaoutai. En effet, Formidable fait ressortir le talent ultime de Stromae (le texte, l’interprétation) sans accentuer sur ce qu’on lui reproche le plus souvent (le côté électro-boum). Mais si les votes des Victoires étaient effectués comme à la Nouvelle Star, je pense qu’on pourrait oser pronostiquer J’me tire. Quand à 20 ans, le Taulier a-t-il tellement de fric pour essayer de placer au moins une nomination ?

L’oublié : Sébastien Patoche – Et quand il pète, il troue son slip : Je pense que, vu le goût de certaines personnes, si on leur avait donné à voter pour cette chanson-là, elles l’auraient fait. Et ç’aurait été vraiment un sale quart d’heure pour la chanson française, à l’image de la Victoire pour Je veux de Zaz.

Video-clip

–          Stromae – Formidable
–          Woodkid – I love you
–          Stromae – Papaoutai

Je parle en mon nom, et je pronostique Papaoutai. Parce qu’il est visuellement très fort. Je ne dis pas qu’I love you ne l’est pas – surtout de la part d’un graphiste –, mais toutes ces couleurs, ces imprimés wax à la limite du mauvais goût pour un Occidental a largement contribué au succès de la chanson.

L’oublié : Woodkid – Run Boy Run. Bah oui, si vous vouliez absolument nommer Woodkid, vous vous êtes plantés de clip. Comment ne pas fondre devant ce petit enfant qui court de manière chevaleresque face à un château, à la manière d’Excalibur ?

Spectacle musical/tournée/concert

–          C2C, Tetra Tour
–          – M –, Il(s)
–          Christophe Maé, Je veux du bonheur

Toujours en mon nom, malgré tout, je pronostique – M – face à C2C. Premièrement, parce qu’il faut bien un prix pour Matthieu Chédid, il n’en a pas eu l’an dernier. Deuxièmement, parce que C2C a saoulé tellement de monde l’an dernier qu’on ne les entend plus que dans les pubs. Quant à Christophe Maé, taper faussement trois accords sur sa guitare avec une voix éraillée n’est toujours pas gage de talent en ce qui me concerne.

L’oublié : Robin des Bois : Keuhaw ? Comment un spectacle qui a obtenu 25 NRJ Music Awards n’est même pas nommé ? Franchement, les Victoires, vous n’avez d’une part aucun goût, et d’autre part pas le sens des réalités *krrr krrr*

DVD Musical

–          Shaka Ponk, Geeks on stage
–          Laurent Voulzy, Lys & Love Tour
–          Eddy Mitchell, Ma dernière séance

A votre avis, que vais-je pronostiquer ? J’avoue que j’hésite réellement entre les deux, mais quand même, s’il faut voir partir Eddy Mitchell de la scène, autant lui rendre un putain de bel hommage en lui filant ce prix. Laurent, je t’aime beaucoup, mais ta tournée des cathédrales en costume médiéval, bon. Et puis Shaka Ponk, non, quoi.

L’oublié : J’oubliais, le spectacle de – M – n’est pas encore sorti en DVD.

Pour ceux que ça intéresse, faites-donc moi le live report de la cérémonie si vous voulez fêtez votre St-Valentin de célibataire autrement qu’en vous jetant sur la crème glacée et l’alcool, si vous arrivez à survivre aux 7h de direct.

#35 : Bonne année 2014 !

06 lundi Jan 2014

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edito, Fauve, Foo Fighter, Hellfest, Justin Bieber, Ladies Room, Lana del Rey, One Direction, Rock en Seine

21904271-bonne-annee-2014-red-stampJ’espère que vous avez passé un bon réveillon et que vous avez eu une super playlist garantie sans Patrick Sébastien ni Gipsy Kings. En ce qui me concerne, mon réveillon sur ce plan a été au poil, avec une orga de ouf’ (merci les filles <3) et un DJ au top (merci le DJ, tu étais grave chouette <3). En tout cas, ça m’a mis assez de bonne humeur pour vous souhaiter le meilleur en 2014. Qu’elle soit prospère malgré les difficultés, et surtout musicalement au top.

Aujourd’hui, nous allons parler de ce que nous promet 2014 : ce qui va réellement se passer, ce qui risque de se passer et ce sur quoi il faut baver (ou pas). Je mène donc ma petite enquête dans les rumeurs des rédactions musicales pour décortiquer le plausible de l’utopie. Allez, c’est parti !

fauve1-590x331Ce qui va réellement se passer : Fauve, Vieux frères

Le premier album complet du groupe émotionnellement perturbé est donc prévu le 3 février 2014. Après avoir trusté les réseaux sociaux depuis 2011, puis lancé l’EP de 8 titres Blizzard en mai 2013, le collectif parisien, fort d’un succès certain qu’il en est devenu parodié, a décidé de se lancer dans l’aventure d’un disque que l’on espère construit, soit en total désaccord avec leur processus de création premier. Au regard de Voyou, qui a déjà été dévoilé cet automne 2013, le contenu des textes a l’air plus mature, même si on retrouve toujours la verve hystérique qui fait l’identité du groupe. Attendons donc la sortie de l’album pour voir réellement ce que le groupe vaut quand il est confronté aux exigences du marché.

Mais aussi : la putain d’affiche du Hellfest 2014

Le plus gros festival de métal d’Europe – qui attire ces dernières années entre 80.000 et 100.000 personnes, malgré les exhortations de certains chrétiens extrémistes à interdire ce festival pour cause de satanisme – a déjà lancé ses têtes d’affiche pour 2014, et le moins qu’on puisse dire, c’est que tous les amateurs en salivent déjà : Aerosmith, Iron Maiden, Deep Purple, Black Sabbath, Megadeth, Rob Zombie, Soundgarden, Deep Purple, Statu Quo, Slayer… Il y en aura pour tous les goûts. Même si le festival fait des concessions qui ont rogné sur le black et le death metal qui ont fait sa légende, c’est à ce prix qu’il devient rentable, et de surcroît « respectable ». J’avoue, j’ai presque envie de me taper un Paris-Nantes à la fin du mois de juin…

Photographer:  Nicole NodlandCe qui risque de se passer : Lana del Rey, Ultraviolence

L’information a tourné en boucle sur le net le 5 décembre dernier, au moment de l’avant-première de son court-métrage Tropico (ben oui, hein !) : bien qu’elle ait dit qu’elle arrêtait sa carrière musicale après Born to Die, la chanteuse maniérée a donc décidé finalement de faire un second album du nom d’Ultraviolence et qu’il sortira courant 2014. Sauf que, depuis, aucun son de cloche, aucun extrait… Bon. Si ça se trouve, on va se retrouver devant le fait accompli, comme le dernier Beyoncé qui est sorti sur iTunes sans que personne, pas même la presse, ait été prévenu.

Mais aussi : l’affiche de Rock en Seine 2014

Tout ce qu’on sait, c’est que le festival rock du 9-2 se déroulera du 23 au 25 août 2014. On sait aussi que le pass 3 jours subit les conséquences de l’inflation pour passer à 119 €. Même le pass de Noyel à 99 € n’est pas attirant, dans la mesure où il n’y a même pas l’ombre d’une rumeur ou d’un nonosse à ronger. Bref, allez vous faire foutre, les riches.

Dave+Grohl+2nuqgqvLe serpent de mer : l’éventuel nouvel album des Foo Fighters

Depuis janvier 2013 – donc depuis un an –, j’entends que Dave Grohl et sa clique sont en cours d’enregistrement pour un nouvel album du groupe depuis 2011. Sauf que l’ami Dave préfère produire/réaliser un documentaire sur un studio d’enregistrement et faire mumuse avec les Queens of the Stone Age sur Like Clockwork. T’es gentil, Davounet, mais si tu pouvais éviter de te disperser de la sorte pour écrire des putains de chansons, je pense que ça ferait plaisir à tout le monde.

Mais aussi : la retraite de Justin Bieber

Annoncé maintes fois durant les mois de novembre et décembre 2013, suite à la sortie de Believe (un documentaire à la gloire du boutonneux) et notamment le jour de Noël (mais LoL !), le retrait de la chanson de Justin Bieber, alors qu’il n’a même pas 20 ans, secoue d’effroi la planète. C’est pour cette raison que son porte-parole ne cesse de démentir depuis. En même temps, après une année 2013 marquée par toutes sortes de tartignolades (séparation d’avec sa copine parfaite, grillé en train de prendre de la drogue, de boire, d’insulter des paparazzi et des fans, de fréquenter des bordels brésiliens et panaméens…), ça ne lui ferait pas de mal de prendre une pause. Longue, la pause. Dans le même genre, One Direction fait une pause… de 3 mois. Donc oui, ils vont bien assurer au Stade de France… *et merde*

A bientôt pour de nouvelles aventures musicales et, d’ici là, portez-vous bien et profitez de la nouvelle année.

#34 : 2013 à travers mes oreilles

09 lundi Déc 2013

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2013, ABBA, Arcade Fire, Arctic Monkeys, Asaf Avidan, Bastille, bilan, Daft Punk, David Bowie, Django Django, Franz Ferdinand, Granville, Jake Bugg, La Femme, Miles Kane, Mumford & Sons, Queens of the Stone Age, Stromae, Woodkid

90mm

Je retiendrai de l’année de mes 30 ans un yoyo émotionnel bien plus conséquent que les 29 premières années, tant cette année a été riche en remise en question, doutes, souffrances psychiques et physiques (F*ck yeah accidents de voiture), mais aussi de très jolies choses, dont la plus belle d’entre elles selon les canons de valeurs de la société occidentale, des amis, des concerts, des voyages, de la pratique musicale encore et toujours (puisque c’est mon poumon).

Cette année est donc marquée par un retour à la pratique du piano (de manière sporadique), mais surtout à l’apprentissage de cet instrument bizarre qu’est le ukulélé, qui remplace allègrement ma guitare. En effet, cet instrument est bien plus pratique à transporter en soirée, puisque moins encombrant dans le métro. Par contre, il faut avouer qu’il faut savoir jouer des ongles et de la voix, puisque, du fait de sa petite taille, il est difficile de se faire entendre, notamment quand on se lance dans un pagode endiablé, ce qui est un inconvénient non négligeable par rapport à son cousin brésilien, le cavaquinho. Vous voyez donc, avec des éléments de pédagogie rythmique et d’écriture en sus, 2013 m’a donc amené à revoir mes horizons musicaux en profondeur.

Concrètement, ma playlist de 2013 est quand même assez limitée, j’avoue. J’ai énormément suivi la tracklist de ma radio préférée au point de ne pas m’ouvrir. Je suis aussi le phénomène des vieilles connasses qui, passé 25 ans, ne prennent même plus la peine de s’updater des nouveaux groupes, etc. C’est moche, la vieillesse, quand le métier ne m’oblige pas à m’updater régulièrement.

Janvier

Musicalement, je suis malheureuse. Ca fait deux mois que je joue des percus assise pour cause de pied pété mal soigné. Résultat, je perds légèrement le sens du rythme, même si ça me permet de jouer de la caisse claire, MON gros défi en termes de percus. Personnellement, j’ai la tête ailleurs, puisque je prépare mon voyage de rêve du bout du monde, dont je rêve depuis un an et qui m’a fait tenir psychologiquement après mon accident. Quand soudain, ce matin de fin janvier, j’apprends que ce rêve est compromis parce que la Loi de Murphy s’est abattue sur la personne qui est censée m’accompagner. Bref, après un démarrage en pétarade, 2013 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.

La chanson du mois : David Bowie, Where are we now?

Ce morceau, pour moi, est à l’image de ce mois de janvier bizarre : plein de surprises, parfois bonnes (parce que le retour de Bowie est une excellente surprise, hein), mais surtout un peu lugubre, du fait du froid et des nouvelles pas terribles qui s’annoncent dans le mois.

Février

Rassurée sur l’état de santé de ma comparse de voyage – capable physiquement de voyager, mais le moral au plus bas –, je trouve ce mois trèèèèès long, tant que, une fois organisé, il me tarde de rejoindre le bout du monde. Je suis dans la lune, hystérique, je ne bosse pas, bref, je n’avais pas pris de vacances durant l’été 2012 à cause de ça, ça avait intérêt d’être à la hauteur.

La chanson du mois : Django Django, Wor

LA chanson qu’il fallait pour me remettre d’aplomb avant le voyage : un truc sautillant rock-a-billy qui remet bien les idées en place. Bref, un grand coup de pied au cul.

Mars

Nous y voilà enfin… Je m’envole le 6 mars à midi pour aller voir ma famille un peu excentrée géographiquement, mais surtout, en cette période de Carême où je m’en remets beaucoup à mon karma pour m’en sortir, d’aller faire une cure de spiritualité et de repos dans une des plus belles îles du monde. J’en suis revenue avec de jolis souvenirs musicaux et avec des réflexes pavloviens qui font plaisir : le jus de banane frais, le bami goreng, le son du gamelan et même Enter Sandman de Metallica auront désormais pour moi une nouvelle signification. Et puis à la fin du mois, double fiesta : à la fois chrétienne puisque c’est Pâques, et personnelle puisque j’ai enfin 30 ans et j’ai accompli mon rêve.

La chanson du mois : Mumford & Sons, I will wait

Au vu des événements qui ont précédé ce voyage, on peut dire qu’il était attendu comme le Père Noyel. C’est pour cette raison que je souhaitais retenir cette chanson comme symbole de ce voyage : j’ai parcouru la terre après un an d’attente, d’espoir, de craintes, d’angoisse.

Avril

Après avoir dignement fêté mon anniversaire en famille, il fallait le faire avec mes amis. Et – oh, surprise ! – un ukulélé vient agrandir la grande famille des instruments que je maîtrise désormais. En termes de partying hard, je me fais de nouveaux amis dont je ne partage pas la philosophie de la danse, mais qui sont bien cool quand même. Bref, le printemps est revenu, et ça fait zizir.

La chanson du mois : Granville, Le slow

Comme je le disais précédemment, je suis une fille qui, pour éviter de faire tapisserie dans les boums et les soirées CGE, s’est mise au twist, au madison, au charleston, au MIA, bref à toute danse que tu peux danser seul ou en groupe avec tes potes. Je n’ai réussi à me faire guider que par un seul homme à danser le rock et la salsa – Tiny, si tu m’entends, explique aux autres. D’autre part, depuis mon accident, toute interaction avec mon corps doit recevoir mon autorisation, sous peine de recevoir une rouste de ma part. A partir de là, mes nouvelles connaissances sont bien gentilles, mais non, je ne veux pas danser [le rock] avec toi…

Mai

On est censé être au printemps, donc on sort les tubes qui vont nous seriner tout l’été. Là, on nous dit que LE tube sera sexiste, contiendra le mec le plus cool de la planète (en l’occurrence Pharrell Williams), contiendra un sample du Wow ! mickael-jacksonien et sera à base de Hey Hey Hey. Finalement, Robin Thicke a bien fait le buzz certes, mais surtout pour les parodies qui en ont découlé et le ridicule twerk d’une starlette en mal de reconnaissance après s’être fait plaquer par son fiancé.

La chanson du mois : Daft Punk, Get Lucky

Que dis-je, du mois ? De l’année, voire de la décennie 2010. Par un truchement très bizarre, il a fallu finalement trois semaines entre la diffusion des premiers extraits – et le remix de divers internautes pour extrapoler le mix final, remix certaines fois si bien fait que certaines radios l’ont pris pour argent comptant – et la présentation du single final. Bien des auditeurs crieront à une parodie éhontée de morceau funk – sachant que Nile Rodgers est de la partie – et une fumisterie des DJ après 9 ans d’impatience. Quoi qu’il en soit, j’ai cartonné en la jouant au ukulélé tout l’été, preuve du caractère tubesque de la chose.

Juin

Je suis fluffy. Même si la chaleur n’est pas encore de la partie, le soleil permet de longues soirées à lézarder sur les quais, chez les uns, chez les autres… Et puis je rejoue de plus en plus en extérieur avec mon orchestre, les tenues sont légères, c’est la fête de la Musique. Bref, j’aime le mois de juin, mais celui-ci a été plus cool que d’autres.

La chanson du mois : La Femme, Sur la planche

Si je ne devais retenir qu’un groupe français cette année – encore plus que Fauve, qui m’a touché pour des raisons conjoncturelles –, ce sera ce petit groupe qui manie très bien les sonorités eighties et le surf rock. Psycho Tropical Berlin fait d’ailleurs partie des rares CD que j’ai achetés en 2013 et que j’écoute encore avec joie.

Juillet

Mois lourd : rien ne va dans ma tête, je fais une crise de paranoïa, et même ma semaine de vacances ne me fait pas de bien. Pourtant, je sors encore avec mes copines, je vais à des concerts, à des soirées, je prépare des vacances à la bien dans le pays des Lapons et d’Alexander Skarsgard… Bref, je suis imbuvable sans raison. Quand soudain, ce 28 juillet…

Depuis ? Je me suis remise sérieusement à la brit-pop, je hais cordialement les Beach Boys, j’entends disserter pendant des heures sur les Beatles au point de faire une lecture comparée entre les écoutes en mono et en stéréo, je dois m’habituer au fait que certaines personnes soient persuadées qu’on peut avoir le SWAGG avec la coupe de Bernard Thibaud… Bref, je fais mon Bénabar de base.

La chanson du mois : Queens of the Stone Age, My God is the Sun

Un morceau lourd et moite pour caractériser ce mois de juillet dans mon âme, fait à la fois pour exorciser et ressortir la catharsis de tout ce mal-être que je ressentais. Et assez sensuel pour s’écouter en plein été. Bref, du bel ouvrage.

Août

Changement complet d’ambiance : je suis en vacances dans un pays über-cool – même si pas super caliente pour un mois d’août – avec la personne qui va bien, donc je relativise le sale épisode que je viens de passer. Et puis je retrouve le sourire tranquillement, en étant plus fluffy qu’au mois de juin : je multiplie les siestes dans les parcs et les selfies neuneus, les Beatles n’ont jamais aussi bien collé à mon été, même si je reste éberluée par la sortie de pépé Paulo en même temps que la rentrée des classes.

La chanson du mois : ABBA, Mamma Mia

Je n’aurais jamais cru que le mythe deviendrait à ce point réalité : se faire accueillir dans la navette qui va de l’aéroport à Stockholm par du ABBA. Je me suis définitivement dit ce jour-là que ce séjour allait être un kif monstrueux. Et ce le fut. Merci encore aux personnes qui étaient là.

Septembre

Je ne sens pas le coup de la rentrée venir, mis à part mon implication dans des articles moins musicaux. Je dirais même que j’entre dans une apathie toute relative, tant je me sens vidée émotionnellement de mon été. Je fais moins attention à la musique qui m’entoure, peut-être parce que j’attends avec impatience octobre et la rentrée batucadienne.

La chanson du mois : Jake Bugg, Seen it all

Avec une mélodie simpliste et des paroles tout à fait convenables pour un jeune garçon de 19 ans, le petit génie de la brit-pop qu’il n’est apparemment pas bon de voir sur scène a signé MA chanson de l’année. En effet, j’ai pourtant entendu des choses plus ambitieuses musicalement cette année qui ne m’ont pas procuré cette émotion : à la fois l’expression de mon apathie, de l’apaisement et de la joie à l’écoute. Et pour me pencher sur les deux albums du petit, je me dis que faire de la musique aussi variée à son âge, ça frise effectivement le génie.

Octobre

La reprise de mes activités percussives + l’assurance que ce n’est pas qu’un flirt comme un autre = ma patronne qui me dit : Tiens, pour une fois, vous ne déprimez pas en octobre. Ce n’est pas que j’étais moins déprimée, c’est que je l’ai moins exprimé, nuance. Il y a eu comme d’habitude des choses qui m’ont bouffée de l’intérieur, mais je les ai prises à bras-le-corps. J’en bave, mais je mûris. C’est à ce moment précis que je prends conscience et que j’apprécie d’avoir 30 ans.

La chanson du mois : Arcade Fire, Reflektor

J’ai toujours dit qu’on ne m’y reprendrait pas avec Arcade Fire, du fait de leurs manières de poseurs, de se poser comme héritiers de Bowie à la schlag et surtout du fait que j’avais blacklisté leur œuvre, suite à une déception. Force est de constater que je ne puis m’empêcher de shaker mon booty le matin à 6h45 en faisant ma vaisselle et en chantant avec Régine Chassagne : Entre la nuit, la nuit et l’aurore… Entre le royaume des vivants et des morts. Mais il m’en faut plus pour que je retrouve l’émotion suscitée par Funeral.

Novembre

Un mois musicalement très chargé, du fait notamment d’une baraka du tonnerre. En effet, grâce à ma radio préférée, j’ai pu assister en une semaine aux concerts des Arctic Monkeys et des Queens of the Stone Age (même si j’avoue que, pour QOTSA, j’ai dû aller faire ma Roumaine auprès d’un pote). Je m’attendais à avoir une déferlante de sensualité et de brutalité avec QOTSA – le concert le plus G.R.A.O.U. de ma vie, tant la charge et surtout le déhanché de Josh Homme étaient lascifs –, mais je ne m’attendais pas à kiffer autant le combo d’Alex Turner.

La chanson du mois : Arctic Monkeys, Do I wanna know?

Logique. C’est bizarre, à chaque fois que j’écoutais un morceau des Arctic Monkeys avant AM, je trouvais ça pas mal mais sans plus. Là, on sent qu’il y a un niveau supérieur de coolitude. Et comme disait le Chevalier, la vérité, c’est que c’est un groupe de scène.

Décembre

Force est de constater que je situe déjà en 2014, voire 2015 sur le plan personnel, et que je me situe dans les années 1990, voire 1980 musicalement. C’est ça, être vieille et posay comme diraient certains adolescents illettrés sur Twitter. Sinon, Muse vient de reconnaître publiquement que The 2nd Law était décevant. Doux euphémisme, krrr krrr.

La chanson du mois : Franz Ferdinand, Right Action

Bizarrement, ça me fait toujours plaisir d’avoir des nouvelles de Franz Ferdinand, notamment quand ils font des chansons dansantes et sans prétention comme celles présentes dans leur dernier album. Ce n’est peut-être pas super élaboré musicalement, mais ça a le mérite de ne pas me taper sur les nerfs.

Les autres chansons de l’année

Asaf Avidan, Love It Or Leave It

Finalement, la seule chanson de Different Pulses qui ne me file pas de crise d’urticaire.

Woodkid, Run Boy Run

Alors oui, c’est prétentieux, c’est pompeux, ça pète plus haut que son cul, mais putain, qu’est-ce que c’est beau !

Miles Kanes, Don’t Forget Who You Are

C’est vintage et sympa, et le côté La la la apporte toujours un capital kewl à une chanson.

Bastille, Pompeii

Même remarque que la chanson précédente, le Hey Ho (on l’a vu aussi cette année avec The Lumineers) apporte un potentiel kewl à une chanson. Pour la blague : cet été, j’ai vu Bastille à Répu, et je n’avais même pas bu… [badoum tsss]

Stromae, Papaoutai

Même en n’écoutant que Oüi, je n’ai pas pu passer à côté de la déferlante proposée par le trublion belge dont j’admire encore une fois le génie d’écriture.

Ce bilan maintenant fait, je vous souhaite de joyeuses fêtes de Noyel et de bien commencer l’année 2014. En attendant, quittons-nous en musique avec Dino…

J’ai dit Dino, pas Tino ^^

#32 : Le musée des horreurs

16 mercredi Oct 2013

Posted by storiadimedioevo in Edito chez les Ladies

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edito, Eve Angeli, Golimar, Horreur, Ladies Room, Paul McCartney

barabaraNous sommes déjà au 15 octobre 2013 et, dans quelques jours en théorie, une partie de la population célébrera Halloween quand l’autre partie (comme moi par exemple) n’en aura rien à foutre et se réjouira que le 1er novembre tombe un vendredi pour se faire un petit week-end prolongé bien sympa. En ce qui me concerne, ce sera pour écouter la liste des morts de l’année dans ma commune et faire un bisou à mémé au cimetière. Ambiance.

Toujours est-il que cette période tangente entre octobre et novembre, du fait d’un automne bien installé, l’ambiance générale est là la dépression, à la morosité et aux pensées morbides. C’est pour cette raison que je vais vous partager pour le coup des informations musicales assez dégueulasses pour ne pas que vous croyiez à une accalmie dans ce ciel tout gris.

Octobre, pire mois de la musique selon Mad’Moizelle

American-Horror-Story-e1350665360169En nous livrant deux news au détour d’un article, Mad’Moizelle vient de nous pourrir l’espoir de meilleurs jours musicaux en 2013. Et on me reprochera par la suite de n’écouter que de la musique de vieux…

La première info concerne Patrick Wilson. Mais qui est-ce ? C’est un auteur et producteur américain dont la spécialité est de faire chanter des inepties à des adolescentes niaises. Et vous connaissez sûrement l’une de ses œuvres les plus diaboliques qui vous ont fait regretter vos fins de semaine :

Shhhhhh… Ta gueule, ta gueule, ta gueule… Voilà.

Et donc, après avoir entraîné une autre demoiselle à chanter son délire de manger de la dinde à Thanksgiving (je vous jure que c’est vrai), le revoici en ayant en bonne grâce une dénommée Alison Gold qui nous chante Chinese Food. Soit une chanson sans sous-entendus cochons (ou sinon, je n’ose imaginer ce que Patrick W imagine quand il voit un bol de ramen…) avec un clip où la demoiselle rêve de se gaver dans un traiteur à Belleville. C’est son droit le plus strict.

Ce qui n’est plus possible, c’est de laisser un pervers tel que Patrick Wilson en liberté. Ce sera quoi, la prochaine fois ? Une petite greluche de 14 ans qui nous vante les mérites du falafel ?

La deuxième info concerne Ève Angeli. Après avoir fait du télé-crochet, après avoir fait les jours heureux du Hit Machine en étant brune, après être passée pour une conne dans diverses émissions de télé-réalité (La Ferme Célébrités, Mon mariage à Las Vegas…), après avoir posé nue, après avoir tenté un come back dans la chanson avec la reprise d’une chanson italienne qui n’a pas tenu trois mois en tant que musique de supermarché, la Sétoise à voix et look de cagole a décidé de combiné tous ses talents. Comment ? En chantant une chanson de base (Paroles niaises + musique pseudo-rock, coucou Hollysiz !) et en ayant le clip qui va avec : fond rose, t-shirt pseudo-rock, guitare Hello Kitty (pardon ?), racines apparentes et, attention, strip-tease !

Ève, je t’en supplie, arrête tout. Tout de suite. Je ne sais pas, va t’enfermer avec tes chiens, monte une association pour les enfants leucémiques, mais ce n’est plus possible.

Paul McCartney : le retour de la momie

paul zombieAutant il y a des retours qui font plaisir – David B., I missed you so ❤ –, autant certaines légendes du rock feraient mieux de s’abstenir si c’est pour refaire le même son qu’il y a 50 ans. Car contrairement à 20 Minutes, je ne trouve pas enthousiasmant qu’à 71 ans, le bassiste des Fab Four retrouve le mojo de sa jeunesse. En effet, on dirait qu’il n’a pas évolué depuis 1962 et, honnêtement, son nouveau son fait pitié. Ce n’est pas une critique sur Paul McCartney : j’adore les Beatles, j’adore les Wings, là n’est pas la question. Juste, coco, je te rappelle qu’il y a deux morts dans le merdier, ce n’est pas pour t’attribuer le constant revival dont les Beatles font l’objet. Je sais très bien que tu as très bien géré la suite de ta carrière sans jouer du Swinging London, alors ne nous fais pas le coup d’Alzheimer. J’en souhaiterais presque que Ringo sorte de sa réserve pour aller péter la gueule au malotru.

Playlist sanglante

Zombie-2Et pourquoi pas trois chansons de l’horreur pour terminer cet éditorial ?

Chiru, Golimar

Non seulement cette version indienne du mythique Thriller est à pisser de rire de ridicule pour les spectateurs occidentaux, mais Chiru l’a fait dans le cadre d’un très sérieux film de zombies Donga sorti en 1985. Preuve que, décidément, je ne comprendrai jamais rien au cinéma bollywoodien.

Le grand orchestre du Splendid, La salsa du démon

Estampillée chanson pour la débauche dans les soirées de nos parents (à l’instar de Gimme More de Britney S. pour certaines personnes de mon lectorat), ce morceau provoque des crises d’hystérie chez toute dame d’un certain âge déguisée en bonne sœur et l’hilarité de son mari qui s’est paré de ses plus beaux atours (bas résille, perruque de Liza Minelli, maquillage à la truelle avec supplément moustache…).

Mike Oldfield, Tubular Bells

La chanson qui servit de bande originale à L’exorciste (l’original de 1973 ^^) sert surtout désormais aux spectacles d’hypnotiseurs et aux magiciens. Il est vrai que cette ambiance un peu angoissante est de bon aloi pour créer une atmosphère mystérieuse dans une salle…

Au mois prochain, et d’ici là, ne regardez jamais la vidéo en sépia bleu d’une petite fille à côté d’un puits…

 

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